AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Pois0n


Darcy et Renzo sont sex-friends. Entre eux, pas de sentiments, juste du fun, ce qui convient très bien aux deux parties. Il est donc logique que « Sous les ordres d'un milliardaire » comporte beaucoup plus de sexe que la plupart des Azur, et ce, dès le premier chapitre. Pour vous donner une idée, on est davantage au niveau d'un Magnetic, donc si vous préférez vos romances plus sages et surtout sentimentales, vous n'y trouverez probablement pas votre compte. Ceci dit, même si les persos passent le plus clair de leur temps au lit, ces scènes restent globalement plutôt sobres.

Même après un certain rebondissement, tout ça reste très froid, purement pragmatique, malgré l'attachement naissant de Darcy, retenue par ses secrets. Bon, entre nous, j'ai du mal à voir en quoi les secrets en question pourraient poser problème, mais ce qui compte, c'est que ça fasse sens *pour elle* : de ce côté-là, l'autrice a maintenu la cohérence jusqu'au bout, évitant l'effet girouette.
Côté Renzo, le début pouvait faire craindre un control freak, mais en fait, ça va. Oui, il a l'habitude que le monde entier se plie à ses désirs, mais n'a rien en commun avec les gros bébés capricieux qui servent parfois de héros dans la collection. Darcy refuse ses cadeaux, qu'à cela ne tienne, il ne la force pas à accepter mais cherche plutôt une autre idée. Pour quelqu'un qui prétend ne pas vouloir d'engagement, il se plie même en quatre pour garder sa belle.

Il y a du bon, donc, et la façon dont ces deux-là se tournent autour apparaît plutôt naturelle. Leurs différends, en revanche, paraissent plus cousus de fil blanc qu'autre chose, et les réconciliations ne valent guère mieux...

Au final, malgré des qualités et une héroïne qui, pour une fois, n'est pas mince, « Sous les ordres d'un milliardaire » est une lecture « sympa » mais qui ne restera hélas pas dans les mémoires.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}