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Critique de Annette55


Lors du deuxième tome de cette saga familiale , sociale, politique et culturelle , l'auteur dresse un remarquable portrait de Femme, celui d'Alice Burns mais surtout il explore avec acuité, intelligence, finesse, la comédie humaine américaine des années 70...

Le récit joue de la fiction addictive en un va et vient permanent entre «  petite » et grande Histoire durant vingt ans , de Dublin à New-York, aux exactions de l'IRA ,de la description ambiguë d'un Dublin bouillonnant , brûlant , hypocrite où tout le monde connaît tout le monde, où les irlandais ne peuvent s'empêcher de s'entre - déchirer , aux ténèbres irlandaises , sans oublier la dictature de Pinochet , les ragots de l'université de Trinity Collège,....où la Guinness coule à flot ...

Un maelström ample , haletant ,au sein duquel Alice Bruns tente d'échapper aux miasmes et aux mensonges, à l'incompréhension de sa famille ,une mère autoritaire et narcissique , un père , aux activités troubles au Chili, ses frères, leurs secrets, leurs trahisons , leurs non- dits.Je n'en dirai pas plus ,...
Entre autobiographie et fiction, l'auteur explore l' actualité explosive de ces années - là, où les forces de la liberté , de l'émancipation et de la contestation se heurtent de plein fouet au racisme, au sexisme, à la corruption, aux coups montés et à l'homophobie ...
J'ai commencé le troisième tome , j'ai retrouvé le Douglas Kennedy que j'avais abandonné , son art de tisser artistement la comédie humaine ...

« Que ce soit en famille ou en société , le malheur est un choix. »
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