AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de alexandrebertin


Une vallée perdu aux confins du Maroc, à quelques encablures de la frontière algérienne. La Vallée des Lazhars, un vaste territoire sur lequel vivent deux familles, les Ayami et les Hokbani. Sans trop savoir pourquoi, ces deux familles se détestent cordialement, depuis des centaines d'années. Pourtant, leurs destinées sont indissociables.
Nous suivons Amir, un jeune adolescent venu passer ses vacances d'été avec son père dans sa famille, les Ayami. Arrivant de France, il doit assister à un événement important : le mariage de sa cousine Farah avec un membre du clan adverse.
Mais ce qui motive Amir, c'est surtout de retrouver Haroun, son cousin préféré, frère de Farah. Sauf qu'Haroun revient après trois ans d'absence et avec lui des légendes et des aventures à faire rêver les petits frères et cousins Ayami. Ce retour va faire des vagues. Haroun est-il revenu pour le mariage de sa soeur ? Ou fomente-t-il d'autres projets ?

Ces deux mois estivaux seront l'occasion pour Amir de découvrir l'histoire des deux familles, de se rapprocher de Fayrouz, belle jeune fille Hobkani dont il tombe sous le charme. Il comprendra également, à force d'événements qui rythme le quotidien de la vallée, les liens qui unissent les deux familles.

Ce premier roman de Soufiane Khaoula, publié chez la très belle maison d'édition Agullo, est un hymne à l'amour. L'amour que les liens familiaux, même s'ils sont éphémères (Amir ne vient au Maroc que pour les vacances d'été) ne cessent de tester la solidité jour après jour. L'amour pour une terre, un territoire, bien plus fort que les rivalités entre ceux qui l'occupent. Une déclaration d'amour à l'amitié enfin.

L'écriture de Soufiane rend compte de l'amour qu'il porte à ces terres. Riche, imagée et douce, il nous emporte dans un récit épique dont le lecteur ne sort pas indemne. Un très bon premier roman.
Commenter  J’apprécie          190



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}