AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de adrianalitdeslivres


Dans ce roman sombre et lyrique de Kiefer, un homme apprend que, quels que soient ses efforts pour expier ses péchés, il ne peut pas dépasser son passé violent ou ses erreurs les plus douloureuses. Bill Reed semble être un solitaire tranquille à la vie difficile mais satisfaisante. Il gère une réserve naturelle dans l'Idaho, s'occupant d'animaux blessés incapables de survivre dans la nature, et coté vie personnelle, il espère épouser la vétérinaire locale et mener une vie tranquille.

Mais le paradis n'est pas éternel. le retour de Rick, un ami d'enfance libéré de prison, menace l'avenir de Bill. Car Rick connaît les secrets les plus sombres de Bill. Et la seule issue pour Bill est d'affronter son passé, de se battre farouchement, non seulement pour préserver sa nouvelle identité durement gagnée, mais aussi pour préserver le refuge.

Kiefer est un maître des mots et sa langue dense et magnifique intensifie la douleur et l'isolement du personnage principal. Son talent est de transformer les bois de l'Idaho, chaleureux et protecteurs, en un lieu plus sombre et menaçant. Petit à petit, tous les repères de Bill s'effondrent. Quel est son secret ?

Dans un décor éblouissant, l'auteur nous livre une belle histoire de rédemption d'un homme allant jusqu'à l'extrême pour échapper aux conséquences de ses actes. Un homme obligé de faire face à son pire ennemi : lui-même.
Ce roman à suspense a captivé mon intérêt dès le début, avec une fin des plus palpitantes, qui comprend une longue et intense séquence d'action qui, à mon avis, n'a rien à envier à certains des meilleurs romans de suspense de ces dernières années.

"Un jour, tu t'es dit que tu ne tuerais jamais, que c'est ainsi que tu vivrais ta vie. Et pourtant, tu ne cesses d'apprendre que rien ne change. Les animaux continueront à t'adresser leurs appels, et quelquefois, tu leur répondras en leur tirant dessus."

"Au cours de cet hiver, tu apprends que chaque personne se fabrique un monde à sa manière. Quelquefois, les détails de ces vies s'expriment sous la forme de modestes cadres éraflés, posés sur un comptoir ou accrochés au mur par un clou tordu."
Commenter  J’apprécie          140



Ont apprécié cette critique (14)voir plus




{* *}