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Critique de Flaubauski


Le fléau est un de ces romans qui m'avait profondément marquée, adolescente, et que j'avais envie de relire depuis longtemps. Quel meilleur moment choisir qu'une pandémie, je me le demande...

Car, en effet, dans cette somme qui se lit remarquablement bien malgré l'atmosphère apocalyptique et extrêmement oppressante qui s'en dégage, il est question d'une super-grippe, création de laboratoire, qui a la capacité de muter pour empêcher l'organisme porteur de développer les anticorps nécessaires pour s'en débarrasser. Plus de 90% de la planète n'y survit pas, et le reste doit apprendre à survivre dans un monde devenu sans foi ni loi.

Passée la description remarquable de l'effondrement, dans laquelle nous suivons de plus en plus de survivants, suivent les temps de reconstruction d'un monde aux accents foncièrement bibliques, avec d'un côté, à Boulder, la communauté du Bien, réunie par mère Abigaël, centenaire du Nebraska, et de l'autre, à Las Vegas, la communauté du Mal, réunie quant à elle par Randall Flagg. Deux entités antithétiques, opposant Dieu et le Diable, donnant au récit une ambiance fantastique, surnaturel prenant progressivement le pas sur le post-apocalyptique avec réussite. Mais deux communautés finalement pas si manichéennes, profondément nuancées, ainsi remarquablement humaines, en ce que reconstruire un monde sur des ruines encore fumantes n'est pas chose aisée.

Une relecture que j'ai donc plutôt appréciée, même si j'y ai trouvé peut-être cette fois un manque de profondeur quant aux personnages.
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