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Critique de LiliGalipette


Dans La nuit du loup-garou, pendant plusieurs mois, à chaque pleine lune, il y a un mort dans une petite bourgade du Maine. À chaque fois, le cadavre est atrocement mutilé, comme dévoré par une bête sauvage. Certains parlent de loup-garou, d'autres sont plus circonspects. « Si vous me demandez s'il s'agit d'un monstre dans le sens qu'il dissimule une bestialité foncière sous un aspect parfaitement normal, là, d'accord, ça ne fait pas un pli. Par contre, vous n'irez pas me faire croire qu'il peut s'agir d'un gus à qui il pousse des poils et qui se met à hurler à la lune. Non. Ce genre de conneries, c'est bon pour les mômes. » (p. 54) Jusqu'au soir où la victime s'en sort et mutile la bête. Car oui, pas de doute, c'est une bête, mais une bête sous laquelle se cache un homme. Et la victime, un jeune adolescent en fauteuil roulant, sait parfaitement qui est cet homme que la lune rend fou.

Simple et efficace, cette nouvelle rassemble douze très courts chapitres qui présentent un schéma similaire : insouciance, peur, attaque, mort. Jusqu'à l'arrivée du jeune héros qui brise la routine et enraye la terreur. Ce n'est pas le meilleur texte de Stephen King, mais il a le mérite d'aller droit au but.

Le livre présente ensuite le scénario du film Peur bleue, inspirée de cette nouvelle. Je n'ai lu que quelques pages : je n'aime pas vraiment lire des scénarios quand je ne connais pas les films. Avec ce livre, j'ai cependant eu ma dose de lycanthropie un certain temps !
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