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Critique de Rattus
Tout d'abord merci à Babelio de m'avoir permis de lire un nouveau roman de l'univers des samourais, univers qui me tient grandement à coeur.
L'honneur du samourai retrace l'histoire de Miyamoto Musashi, le "D'Artagnan japonais" comme on le lit souvent. Bien qu'ils n'ont rien à voir dans leur comportement ni leur histoire.
Le style d'écriture est simple (peut-être trop ?) , agréable et facile à lire mais on regrettera le manque immersif en grande partie dû au vocabulaire traduit (sabre court - wakizashi, garde - tsuka et autres) et à l'aspect "occidentalisation" du roman. On croirait lire un simple remake de la Pierre et le Sabre mais avec des ajouts parfois historiquement contestables (les prêtres guérisseurs qui soignent avec l'apposition des mains existaient au Japon ?). Et ce rejet catégorique de la part du héros concernant le Seppuku est parfois un peu étrange... le personnage d'origine y était certes opposé mais ce n'était pas aussi simple. Il a également était assagi, on ne retrouve pas la bête sauvage qu'était Miyamoto Musashi décrit dans les livres d'origines.
On sent tout de même qu'il y a eu beaucoup de recherches de faites de la part de David Kirk (fabrication d'un sabre, combat de... Kendo et non pas de Kenjutsu ! mais on lui tolèrera largement cette erreur - notamment).
En bref, ce n'est pas un roman parfait mais il reste néanmoins très agréable à lire, et pour un néophyte, bien plus facile à prendre en main que le pavé de descriptions et de termes japonais qu'est la Pierre et le Sabre.
L'honneur du samourai retrace l'histoire de Miyamoto Musashi, le "D'Artagnan japonais" comme on le lit souvent. Bien qu'ils n'ont rien à voir dans leur comportement ni leur histoire.
Le style d'écriture est simple (peut-être trop ?) , agréable et facile à lire mais on regrettera le manque immersif en grande partie dû au vocabulaire traduit (sabre court - wakizashi, garde - tsuka et autres) et à l'aspect "occidentalisation" du roman. On croirait lire un simple remake de la Pierre et le Sabre mais avec des ajouts parfois historiquement contestables (les prêtres guérisseurs qui soignent avec l'apposition des mains existaient au Japon ?). Et ce rejet catégorique de la part du héros concernant le Seppuku est parfois un peu étrange... le personnage d'origine y était certes opposé mais ce n'était pas aussi simple. Il a également était assagi, on ne retrouve pas la bête sauvage qu'était Miyamoto Musashi décrit dans les livres d'origines.
On sent tout de même qu'il y a eu beaucoup de recherches de faites de la part de David Kirk (fabrication d'un sabre, combat de... Kendo et non pas de Kenjutsu ! mais on lui tolèrera largement cette erreur - notamment).
En bref, ce n'est pas un roman parfait mais il reste néanmoins très agréable à lire, et pour un néophyte, bien plus facile à prendre en main que le pavé de descriptions et de termes japonais qu'est la Pierre et le Sabre.
