AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Parthenia


Le problème des vivres devient récurrent, si bien qu'il est décidé en conseil de chercher parmi la communauté d'Alexandria un expert en jardinage afin d'aménager un potager ; de son côté, Eugene est chargé de chercher une solution à la raréfaction des munitions.

Mais le quotidien du groupe est bouleversé à l'arrivée musclée d'un certain Jesus, qui non content de maîtriser avec facilité la montagne de muscles Abe et l'agile Michonne, affirme vivre parmi une communauté de 200 individus et faire du troc avec d'autres clans.

Rick, échaudé par ses précédentes expériences, le fait prisonnier, puis, sur la pression des autres décide de se rendre avec 3 de ses membres et Jesus auprès de cette mystérieuse communauté...

Bon mon exultation de joie au baiser entre Rick et Andrea à la fin du tome 15 n'aura été qu''un feu de paille car Rick nous fait sa midinette en refusant de poursuivre sa relation avec la belle blonde de peur de la perdre... J'avais envie de lui dire : « Mec, tu vis à crédit et tu te refuses un peu de bonheur et un peu de chaleur humaine ? Conduis-toi en bonhomme, merde...»

J'ai trouvé la communauté de la Colline assez peu crédible... Constituée de 200 personnes, elle semble assez soumise et pusillanime. Vu de l'extérieur, quand Rick et son groupe arrive en bas des remparts, ça en jette un max, mais la baudruche se dégonfle dès qu'on voit son fonctionnement de l'intérieur... D'ailleurs, la proposition de Jesus se révèle un cadeau un chouia empoisonné. D'autant que Rick montre à cette occasion des prédispositions assez tyranniques quand il décide sans consulter le groupe d'offrir leurs services de mercenaires... En plus de son capolarisme, il semble affligé de mégalomanie en se prenant un peu trop pour le cador des survivants, et cette trop grande confiance me fait penser à celle de Paul Reynaud, ministre des Affaires étrangères, s'exclamant en 1939 : «Nous vaincrons car nous sommes les plus forts !» S'en était suivi une belle déculottée militaire !! Il m'inquiète, Rick, à être aussi sûr de lui, je sens qu'il va s'en mordre les doigts... de sa main restante bien sûr...

Concernant Paul Monroe, alias Jesus, je n'ai pas pu m'empêcher de me méfier de lui en me demandant s'il n'était pas le dangereux Davidson, chassé quelques mois auparavant par Douglas et revenu pour se venger ! Mais finalement, je le trouve vraiment sympathique, avec ses allures de prophète halluciné, ses longs cheveux raides et son bon sourire...

Alors évidemment, le plaisir de lecture est toujours présent, mais je me sens de plus en plus blasée, d'autant que nous n'avons toujours aucune information sur l'épidémie ni sur sa cause...

Encore heureux que Jesus était là pour apporter un peu de piment car l'époque de la prison me manque. Tyreese me manque. Axel me manque. Hershel me manque... Et même le jeune puceau de Bill...

Lien : http://parthenia01.eklablog...
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}