Walking Dead, Tome 8 : Une vie de souffrance

personnellement, je découvre les comics après avoir vu la série. Il y a donc une dimension assez ludique à trouver les similitudes et les différences entre les deux univers. Si le déroulement est similaire dans les grandes lignes, les personnages se révèlent très différent. On se surprend à trouver des éléments de Dale ou Tyrese qui ont nourri la version télévisée de herschel. On découvre une Carol très différente... ce qui permet de redécouvrir les comics sans avoir une impression de redite.
Je continue à trouver que les comics sont un peu moins subtil sur la psychologie des personnages, mais ils restent d'une excellente facture. Comme attendu, ce tome se révèle très prenant et rythmé. le Gouverneur se lance à l'assaut de la prison et on sent rapidement que ce tome portera son lot de tragédie.
Ce qui fonctionne vraiment bien dans Walking Dead, que ce soit la série télévisée ou les comics, c'est qu'elle prend le temps de faire vivre les personnages. Il n'y a pas de quête à satisfaire. Il faut juste survivre, tenir jusqu'au jour, à la semaine, au mois suivant. Les tragédies qui émaillent la série n'en sont que plus marquantes.
Walking Dead n'a pas l'ambition d'être un chef d'oeuvre. C'est un divertissement, un soap horrifique très bien foutu, addictif au possible.