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Critique de Meps


Le tome précédent a rebattu les cartes et indiqué clairement la direction : il n'y aura plus de certitudes, tout pourra être remis en cause à n'importe quel moment, les plans prévus, non seulement ne se dérouleront pas sans accroc (ça c'est la base de la plupart des histoire) mais n'aboutiront tout simplement pas du tout !

Dans ce tome on continue à ajouter une communauté, un chef déjà introduit en fin de tome précédent, Ezechiel. Nous qui étions habitué à des face à face entre Rick et un méchant face à lui, on se retrouve avec plusieurs chefs... même s'il reste a priori un ennemi commun. Mais Rick est confronté à des "chefs" présentant tous certains troubles de la personnalité, certains défauts criants, qu'ils soient classés parmi les "gentils" ou les "méchants". Et du coup en effet miroir, il ne peut que se demander, et nous avec lui, s'il n'est pas lui aussi un peu dérangé (on avait quand même déjà des doutes sérieux depuis le tome où il parlait dans un téléphone pas branché...).

Rick en est arrivé au point critique où, quand on se compare, on se console... On est pas sûr d'être sain d'esprit (mais comment le rester dans un tel contexte) mais les autres ne cessent de vous répéter que vous êtes le moins taré de tous... même s'il y a toujours plus ou moins de doutes exprimés, même chez les amis les plus anciens.

Au delà de Rick, il est intéressant justement de voir évoluer ces personnages qu'on suit depuis les tout premiers tome: son fils Carl, le trio féminin Andrea, Michonne, Maggie, qui doivent se positionner dans le choix de comment elle souhaitent bâtir leur avenir de femme dans ce monde de violence où la force masculiniste est plus que jamais triomphante. le reste des personnages secondaires qui auraient pu prendre de l'importance sont tout de même plutôt relegués en arrière par le trio des "chefs", Gregory Le trouillard libidineux, Ezequiel le mégalomane secondé par son titre... et Negan le taré fini, l'imprévisible, celui qu'on aime détester. En marge, le personnage de Jesus a tout d'un futur premier rôle, on est soulagés que Rick trouve un nouvel allié rassurant et efficace !

Graphiquement, on sent qu'Adlard s'en donne à coeur joie sur les blessures bien détaillées infligées aux différents protagonistes. Il en oublierait presque de dessiner les zombies, étrangement absents de certaines scènes où les coups de feu ont pourtant bien retenti ! La vérité est ailleurs, dans les nombreux gros plans de ces personnages confrontés comme nous à des moments cruciaux face à leurs semblables !
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