Naruto, tome 68 : Sillons

Un tome qui malgré son côté très réussi pourrait s'appeler « Quand il n'y en a plus, il y en a encore ! ». Oui parce que franchement, on avait un peu oublié Madara dans toute cette histoire, et à se focaliser sur Obito, on oublie vite qu'il y avait deux malfaisants sur le champe de bataille (enfin, un et demi, Obito étant aveuglé par son désespoir… il ne rentre donc pas dans la case psychopathe machiavélique).

Trêve de plaisanterie. Un tome à l'image de Naruto tout simplement. Notre petit bonhomme nous prouve encore une fois qu'il est un sacré phénomène et cela à de nombreux niveaux. Un ami sans faille, qui se bat coûte que coûte pour protéger ses amis qu'il a si chèrement gagné. Un combattant hors pair qui ne cherche pas à écraser ses ennemis quand il les comprend. Un homme droit qui su toucher des démons pourtant avide de destruction. Un espoir incarné qui nous donne envie de voir le jour qui se lève avec le même nindo.

Cette première partie est juste… elle est le résultat de tant d'efforts, et pourtant quand on regarde notre héros, à qui tout semble facile, on se dit que c'est ce genre de personnes que l'on aimerait côtoyer plus souvent. C'est l'amitié sans faille de Naruto qui finalement était la solution. Pour Obito, tout du moins. le petit ninja a bien grandi, et on voit combien il ressemble à ses parents sans les avoir connus. C'est magique, à bien des niveaux, et cela donne des scènes que j'adore par-dessus tout.

Mais voilà, après tous ces efforts, un autre combat se poursuit, et autant dire que Madara n'a aucune corde sensible sur laquelle tirer. C'est un affrontement qui n'aura rien à voir, car ici, c'est le mal absolu qu'il faudra vaincre. Tous les protagonistes sont en place, les cinq Kage et les Bijû ayant rejoint l'alliance shinobi, et ils ne seront pas de trop avec ce qu'il va se préparer. Encore quatre tomes. Mais j'espère que Madara ne fera pas de vieux os…