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Critique de florencem


Pour cet avant dernier tome, nous allons pardonner Masashi Kishimoto d'avoir tiré sur la corde, car il nous offre ici un volume à la hauteur des meilleurs de la saga.

Face à Kaguya, l'équipe sept se montre plus déterminée que jamais et use de toutes leurs ressources pour vaincre la mère divine. C'est un spectacle qui est à la hauteur, je ne peux pas le nier, et cela en mêlant comme à l'accoutumée l'humour si spécial de Naruto, des émotions et de l'action. Impossible de s'ennuyer, et on en oublierai presque que nous sommes au tome soixante-et-onze. Oui, nos héros ont bien grandi, c'est indéniable. Ils sont encore jeunes et n'ont pas la maturité que l'on attend de dirigeants, mais ils sont sans conteste sur la bonne voie, et Kakashi peut être fier de lui.

Masashi Kishimoto en profite aussi pour rendre hommage à Obito de la plus belle des manières. J'ai réellement apprécié ce qu'il a fait de ce personnage en le rendant complexe et en prenant le temps de nous faire comprendre sa psychologie. Malgré ses actes, c'est un protagoniste que j'ai été contente de connaître et dont le développement a été très réussi. Sa relation avec Lin et Kakashi était au centre de tout, et là aussi, il y a une touche d'émotion toute particulière, d'autant plus qu'elle fait écho à celle de Sasuke, Naruto et Sakura.

Un combat grandiose, du début à la fin… mais voilà, il reste encore un tome et je ne peux pas m'empêcher d'avoir cette petite appréhension… quelque chose va venir entacher le dénouement de cet arc, et je crains de ne pas l'apprécier…
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