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Critique de Caran


Caran
20 février 2022
Je me respecte d'avoir pu terminer ce livre mais cependant, je dois préciser que j'aurais dû le faire hier. Même si cette oeuvre est particulièrement enrichissante par ses nombreuses parties : sociologie, géopolitique, histoire, économies, il est vrai que j'aurais aimé retrouver un peu plus souvent un autre de ses ingrédients. D'ailleurs, je me suis penché sur ce livre pour cette raison. Désormais, je regarde la Russie d'un oeil neuf et je tiens à remercier l'auteur. Peut-être voulait-il changer certaines mentalités grâce à son bouquin et me concernant, c'est chose faite. Néanmoins, il n'avait pas besoin de fournir un grand effort pour me montrer sceptique face à cette union européenne dans laquelle je réside, ni face à cette vieille organisation du nom de l'OTAN. Si je dois continuer ces quelques lignes, je risque de me montrer particulièrement bavard et cela risque de jouer sur la rédaction de mes fameuses listes. Peut-être est-il temps pour moi de passer à leur rédaction.

Points négatifs :

• Tout d'abord, l'effet « pavé » en terme d'information. Après, je reconnais que d'offrir de nouvelles richesses sur le plan intellectuel est un exercice qui n'est guère évident. Peut-être y a-t-il une nouveauté ou une révolution à faire dans ce domaine ?
• Les sujets que je n'ai pas trop aimé même si je reconnais leur intérêt : l'économie et les religions.
• D'ailleurs, concernant ces dernières, cela a provoqué de très nombreuses longueurs qui ont su m'accompagner jusqu'aux ultimes chapitres.
• Enfin, et je le déplore, beaucoup trop de répétitions pour moi.

Points positifs :

• La taille aléatoire des chapitres et des sous-chapitres.
• A la base, la vision que je portais à la Russie n'était pas faite de haine ni de phobie, comme c'est le cas dans une grande partie de notre belle Europe américanisée. Néanmoins, il est clair que je n'avais pas beaucoup d'informations concernant ses moeurs, son économie, sa géographie, et une partie de son histoire. Désormais, c'est chose faite grâce à ce livre et c'est pour cette raison que je me montre reconnaissant envers l'auteur. D'ailleurs, ce qui est drôle, et je vais y revenir plus tard, c'est que j'ai lu deux livres qui traitent de la Russie, par deux auteurs, et ces oeuvres, à leur manière, m'ont offert quelques claques. Pas d'éveil non mais d'entente de l'esprit.
• A ce sujet, je suis tout à fait d'accord au sujet de l'abrutisation de notre pays, surtout depuis que l'union européenne a vu le jour. Je partage tellement cette réalité et je suis d'accord sur le fait que cette dernière a pour mission de détruire les identités et l'individualité pour nous fondre dans le même moule. Suffit de se pencher sur la crise récente du covid pour percevoir une nouvelle fois cette menace. Comme a su si bien le dire l'auteur à travers son oeuvre, à de multiples reprises, pour moi, c'est NIET !
• J'ai aimé les nombreux témoignages concernant ces gens rencontrés en Russie, qu'ils soient natifs de ce pays ou de passage, pour me permettre d'en savoir plus au sujet de leurs moeurs et justement, j'y allais pour ce sujet et j'aurais aimé en avoir plus.
• Bien sûr, des tas de sujets ont su m'intéresser. Par exemple, je ne savais pas que l'Alaska était une terre russe. Remarque, vu la difficulté de vie qui règne dans ce pays et qu'il partage en commun avec la Russie, j'aurais pu y voir une histoire commune bien plus tôt mais non, je suis totalement passé à côté.
• Enfin, le sujet concernant la vie LGBT s'est montré passionnant. Peut-être pour la simple raison que je suis l'un de ses membres. Cependant, je partage totalement l'avis de la haute sphère de la Russie à ce sujet. Tout comme les religions, cette existence doit se mener chez soi et non dehors pour en faire son apologie. Cela se nomme simplement le respect. Je rédige ces lignes simplement parce que je ne suis pas un soldat du lobbying LGBT. Cette dernière ne cesse de pousser ses ouailles à être de jolies victimes éternelles et je sais de quoi je parle puisque j'ai évolué auprès de cette sphère, de très près, en me rapprochant de cette cause lors d'une époque qui n'est pas encore très éloignée. J'ose dire que je serais sûrement très heureux en Russie, en tant que gay.
• Pour conclure, aussi, je tiens à féliciter et exprimer mon respect face à la tonne de recherche que l'auteur a effectué pour rendre son livre le plus solide possible, sur tous les sujets évoqués. Je n'ose imaginer le temps pris et face à ce sérieux, oui, toute mon admiration.

Attention !

Une dernière lecture aurait été nécessaire car j'ai trouvé un joli paquet de coquilles et pour être franc, il y en a une à chaque chapitre/sous-chapitre : des absences de ponctuation, des mots rédigés en double, d'autres mal orthographié mais je ne pénalise plus à ce sujet. Je me permets juste de dire : attention !

Petit point amusant :

Je n'ai pu m'empêcher de sourire lorsque mes yeux ont lu le titre d'une oeuvre, à la fin de ce livre. Un bouquin dont j'ai effectué le service-presse il n'y a pas très longtemps : Partir, c'est mourir un peu d'Alexandre Page.
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