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Critique de Bazart


Si je pense connaitre pas mal la politique française et ses petits jeux de pouvoirs et de manigance, la politique internationale m'est bien plus étrangère ( si je peux me permettre). Ainsi Obama vs. Clinton : la guerre des clans que j'ai découvert grâce à babelio et l'opération Masse critique m'a permis d'apprendre plein de choses sur les coulisses de la vie politique américaine, et je dois dire qu'en lisant cet ouvrage, on se dit que la politique française n'est pas la seule à nous réserver son lot de trahisons, coups bas et phrases assassines en tous genres.

En effet, ce livre, écrit par Edward Klein, journaliste de 77 ans qui suit depuis plus de cinquante ans les intrigues de la Maison-Blanche nous raconte dans le détail les inimitiés (et le mot est faible) entre les familles les plus puissantes du Parti Démocrate, les Clinton et les Obama.

Paru l'année dernière aux USA, le livre a fait grand bruit et a trusté le top des ventes pendant plusieurs semaines.Récemment traduit en français ( et édité par Hugo et Cie), l'ouvrage est une mine d'or pour qui s'interesse de près à la politique politicienne et aux tensions internes entre responsables d'un même parti.

Personnellement j'ignorais totalement que les relations entre le clan Obama et les Clinton étaient si compliquées, et le mot clan n'est d'ailleurs pas utilisé au hasard tant, dans certains chapitres, on a l'impression d'avoir deux familles de mafiosis qui se déchirent pour le graal suprême, le pouvoir, qui a fait perdre la tête à tant d'autres avant eux.

En 300 pages qui se lisent comme un thriller politique haletant, Klein désacralise complètement le mythe Obama ( encore fort de ce coté ci de l'Atlantique), un président aussi doué en campagne que peu compétent et surtout incapable de trancher et de prendre une décision ferme" 'il y a deux Obama, le candidat habile et le directeur général de la Maison blanche incompétent") et surtout dresse un portrait du couple Clinton qui fait froid dans le dos tant ils apparaissent froids, cyniques et dénué de tout sens moral. Adepte des petites phrases assassines, Bill Clinton va parfois trop loin.

Evoquant son successeur devant les membres du clan Kennedy, il aurait un jour lâché : "Obama ? A une époque il nous aurait apporté notre café.", une saillie raciste assez incroyable qui pourrait coûter à Hillary le vote des Afro-américains lors des prochaines présidentielles.

Suite de l'article sur mon blog...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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