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Critique de Lunalithe
Voici un livre qui m'a beaucoup plu, un roman de fantasy des époux Kloetzer (qui nous ont plutôt habitué à nous plonger dans des mondes science-fictifs).
On entre dans La Cité de la toge noire pour faire la connaissance de Yors, notre narrateur plein de gouaille. Celui-ci nous fait rencontrer Noon, un jeune homme décrit comme plutôt agréable à regarder, apparemment très riche, mais aussi naïf et un peu fantasque, pour ne pas dire complètement perché. Noon se présente comme un magicien, un vrai. Ce qui fait hausser quelques sourcils, y compris au lecteur, du moins jusqu'à ce qu'une bestiole cachée dans l'ombre déploie ses tentacules pour choper un brigand cherchant à détrousser Noon. Ce qui à le mérite de calmer tout le monde (lecteur compris).
Noon embauche Yors, d'abord pour lui faire découvrir la ville, puis pour l'aider à trouver un endroit où il pourrait installer sa boutique de grand magicien. Il lui demande aussi des choses un peu improbables, que parfois on finit par comprendre - et parfois non. C'est ce qui fait le charme de ce personnage, dont les attitudes détonnent ; Noon, au physique d'un garçon de bonne famille, qui emprunte la corde de la cloche de garde pour descendre au fond d'un puit asséché, et qui, coincé, attends que Yors le sorte de là. A la question de ce dernier "Pourquoi n'avez-vous pas utilisé votre magie pour sortir ?", Noon sera interloqué : "Pourquoi utiliserais-je ma magie alors que j'ai une corde ?". Noon qui interloque le lecteur tout autant qu'il désempare Yors.
Successions de scènes cocasses dû à l'incompréhension entre les deux hommes - ce qui n'empêche une vraie relation de confiance, et d'assister à une forme d'amitié, ou au moins d'affection. Yors n'est pas spécialement raffiné, et ne s'y connait pas non plus en magie, il est parfois filou, mais il est également droit et respectueux. En attendant, il est toujours là lorsque Yors lui demande gravement de "veiller sur lui", lorsqu'il ferme les yeux et qu'il semble dormir - mais ne fait-il pas autre chose ?
La relation entre ces deux-là est ce qui m'a le plus passionnée : ces personnalités très différentes, les incompréhensions, mais aussi ce qui les relient. Et ce respect mutuel, envers et contre tout, malgré leur rencontre récente. Puis, il y a une intrigue qui apparait en cours de roman, liée à une des (rares) affaires que Noon le grand magicien parviens à se dégoter.
Ajoutons à tout cela des illustrations au fil du récit, qui rende l'ensemble encore plus sympathique !
A la fin du roman, on a le sentiment d'avoir à peine effleuré la Cité aux mille visages, la magie (et la puissance) de Noon du soleil noir, sans parler de l'étrange démon tentaculaire caché dans l'ombre. Un peu de frustration, envie encore de suivre les aventures de cet improbable duo, et puis la dernière page nous promet que l'on retrouvera Noon et Yors prochainement... Ah, chouette ! Je serai au rendez-vous !
On entre dans La Cité de la toge noire pour faire la connaissance de Yors, notre narrateur plein de gouaille. Celui-ci nous fait rencontrer Noon, un jeune homme décrit comme plutôt agréable à regarder, apparemment très riche, mais aussi naïf et un peu fantasque, pour ne pas dire complètement perché. Noon se présente comme un magicien, un vrai. Ce qui fait hausser quelques sourcils, y compris au lecteur, du moins jusqu'à ce qu'une bestiole cachée dans l'ombre déploie ses tentacules pour choper un brigand cherchant à détrousser Noon. Ce qui à le mérite de calmer tout le monde (lecteur compris).
Noon embauche Yors, d'abord pour lui faire découvrir la ville, puis pour l'aider à trouver un endroit où il pourrait installer sa boutique de grand magicien. Il lui demande aussi des choses un peu improbables, que parfois on finit par comprendre - et parfois non. C'est ce qui fait le charme de ce personnage, dont les attitudes détonnent ; Noon, au physique d'un garçon de bonne famille, qui emprunte la corde de la cloche de garde pour descendre au fond d'un puit asséché, et qui, coincé, attends que Yors le sorte de là. A la question de ce dernier "Pourquoi n'avez-vous pas utilisé votre magie pour sortir ?", Noon sera interloqué : "Pourquoi utiliserais-je ma magie alors que j'ai une corde ?". Noon qui interloque le lecteur tout autant qu'il désempare Yors.
Successions de scènes cocasses dû à l'incompréhension entre les deux hommes - ce qui n'empêche une vraie relation de confiance, et d'assister à une forme d'amitié, ou au moins d'affection. Yors n'est pas spécialement raffiné, et ne s'y connait pas non plus en magie, il est parfois filou, mais il est également droit et respectueux. En attendant, il est toujours là lorsque Yors lui demande gravement de "veiller sur lui", lorsqu'il ferme les yeux et qu'il semble dormir - mais ne fait-il pas autre chose ?
La relation entre ces deux-là est ce qui m'a le plus passionnée : ces personnalités très différentes, les incompréhensions, mais aussi ce qui les relient. Et ce respect mutuel, envers et contre tout, malgré leur rencontre récente. Puis, il y a une intrigue qui apparait en cours de roman, liée à une des (rares) affaires que Noon le grand magicien parviens à se dégoter.
Ajoutons à tout cela des illustrations au fil du récit, qui rende l'ensemble encore plus sympathique !
A la fin du roman, on a le sentiment d'avoir à peine effleuré la Cité aux mille visages, la magie (et la puissance) de Noon du soleil noir, sans parler de l'étrange démon tentaculaire caché dans l'ombre. Un peu de frustration, envie encore de suivre les aventures de cet improbable duo, et puis la dernière page nous promet que l'on retrouvera Noon et Yors prochainement... Ah, chouette ! Je serai au rendez-vous !
