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Critique de GrenouilleDePluie
Dans La Maison au milieu de la mer céruléenne, nous suivons Linus Baker, un quarantenaire solitaire qui travaille pour le Ministère de la Jeunesse Magique. Diverses "créatures magiques" comme ils les appellent, qui vont du simple pouvoir magique aux hybridations, vivent aux côtés des humains et le travail de Linus, agent du gouvernement, est de s'assurer que les orphelinats qui accueillent ses enfants magiques sont bien en règles... jusqu'à ce que les plus hauts-gradés lui ordonnent de se rendre dans un orphelinat très spécial, top secret, et apparemment très dangereux.
Wow ! Alors je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre, j'ai dû attendre au moins une centaine de pages avant de m'y plonger réellement. J'ai trouvé l'humour un peu lourd et l'univers un peu "goofy" si je peux dire ça, et ça m'a un peu rebutée. J'avais peur d'être tombée sur un livre exclusivement humoristique alors que j'en attendais autre chose. Mais finalement, je n'ai pas du tout été déçue !
Dans cette cosy-fantasy, nous retrouvons pas mal de personnages hauts en couleurs, un orphelinat bien étrange et des relations très intéressantes. Je pense qu'un des défauts de ce livre est qu'il est très prévisible : on comprend très vite à quel point Linus est quelqu'un de bien et d'empathique bien qu'il s'enferme dans les règles strictes que le gouvernement lui dicte. On sait très bien qu'il va se prendre très vite d'affection pour les enfants qu'il rencontre, bien qu'il tente de ne pas le faire - et comment, nous le lecteur, pourrions-nous nous empêcher aussi de nous attacher à ses enfants qui souffrent de leur différence ?
Je ne m'attendais pas à ce que la relation entre Arthur Parnassus, le directeur de l'orphelinat, et Linus parte dans la direction qu'elle a prise, mais je suis très agréablement surprise et je dois dire que ça fait longtemps que je n'ai pas ressenti autant d'émotions pour une relation entre deux personnages. C'est tout doux, parfois un peu mielleux et j'en aurais aimé plus (mais j'ai appris qu'apparemment une suite est prévue ?). J'ai adoré le développement des enfants, surtout Talia et Sal. Tout autant que j'ai adoré découvrir Lucy, bien que j'avais peur qu'il ne soit qu'un comic relief ou quelque chose comme ça. En fait, aux premiers abords ce livre donne l'impression qu'il n'aura aucune profondeur, mais en fait si : il regorge de thèmes importants, et bien que ceux-ci ne soient pas traités avec subtilité, ils sont quand même là et parfois c'est bien aussi de crier les choses évidentes.
J'ai été très touchée par cette petite famille qui se serre les coudes, par Arthur qui est bien plus qu'un directeur et qui est clairement un papa pour ses enfants que la société n'accepte pas, par Zoé qui regorge de surprises et Linus qui apprend à faire ce qu'il veut de sa vie et non ce que la société veut lui faire croire qu'il veut. Je suis très facilement empathique devant les thèmes de familles recomposées, le trope "found family", et ce livre m'a grandement satisfaite.
Si je devais reprocher certaines choses à La maison au milieu de la mer céruléenne, je dirais que c'est un livre qui aborde ses sujets de manière naïve. Tout est toujours bien qui se finit bien. La cruauté de la vie existe mais de façon minime. Parfois, on ne va pas assez en profondeur. L'humour ou certaines situations sont parfois embarrassantes. Mais ce livre m'a fait ressentir des émotions que je ressens rarement en lisant un livre (et puis parfois c'est bien aussi de lire autre chose que des faits de société horribles...), alors rien que pour ça, je veux bien lui pardonner ses quelques erreurs, sinon en toute objectivité je pense que je lui aurais mis 3 étoiles.
Bref, j'ai beaucoup, beaucoup aimé La maison au milieu de la mer céruléenne, surtout les derniers chapitres. Cela m'a donné envie d'en lire davantage de l'auteur, TJ Klune, qui visiblement a écrit d'autres livres avec des thèmes similaires à celui-ci. J'attends la suite avec un mélange d'appréhension et d'attente, car souvent les suites sont décevantes, mais j'ai très hâte de retrouver ces personnages que j'ai tant aimé.
Wow ! Alors je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre, j'ai dû attendre au moins une centaine de pages avant de m'y plonger réellement. J'ai trouvé l'humour un peu lourd et l'univers un peu "goofy" si je peux dire ça, et ça m'a un peu rebutée. J'avais peur d'être tombée sur un livre exclusivement humoristique alors que j'en attendais autre chose. Mais finalement, je n'ai pas du tout été déçue !
Dans cette cosy-fantasy, nous retrouvons pas mal de personnages hauts en couleurs, un orphelinat bien étrange et des relations très intéressantes. Je pense qu'un des défauts de ce livre est qu'il est très prévisible : on comprend très vite à quel point Linus est quelqu'un de bien et d'empathique bien qu'il s'enferme dans les règles strictes que le gouvernement lui dicte. On sait très bien qu'il va se prendre très vite d'affection pour les enfants qu'il rencontre, bien qu'il tente de ne pas le faire - et comment, nous le lecteur, pourrions-nous nous empêcher aussi de nous attacher à ses enfants qui souffrent de leur différence ?
Je ne m'attendais pas à ce que la relation entre Arthur Parnassus, le directeur de l'orphelinat, et Linus parte dans la direction qu'elle a prise, mais je suis très agréablement surprise et je dois dire que ça fait longtemps que je n'ai pas ressenti autant d'émotions pour une relation entre deux personnages. C'est tout doux, parfois un peu mielleux et j'en aurais aimé plus (mais j'ai appris qu'apparemment une suite est prévue ?). J'ai adoré le développement des enfants, surtout Talia et Sal. Tout autant que j'ai adoré découvrir Lucy, bien que j'avais peur qu'il ne soit qu'un comic relief ou quelque chose comme ça. En fait, aux premiers abords ce livre donne l'impression qu'il n'aura aucune profondeur, mais en fait si : il regorge de thèmes importants, et bien que ceux-ci ne soient pas traités avec subtilité, ils sont quand même là et parfois c'est bien aussi de crier les choses évidentes.
J'ai été très touchée par cette petite famille qui se serre les coudes, par Arthur qui est bien plus qu'un directeur et qui est clairement un papa pour ses enfants que la société n'accepte pas, par Zoé qui regorge de surprises et Linus qui apprend à faire ce qu'il veut de sa vie et non ce que la société veut lui faire croire qu'il veut. Je suis très facilement empathique devant les thèmes de familles recomposées, le trope "found family", et ce livre m'a grandement satisfaite.
Si je devais reprocher certaines choses à La maison au milieu de la mer céruléenne, je dirais que c'est un livre qui aborde ses sujets de manière naïve. Tout est toujours bien qui se finit bien. La cruauté de la vie existe mais de façon minime. Parfois, on ne va pas assez en profondeur. L'humour ou certaines situations sont parfois embarrassantes. Mais ce livre m'a fait ressentir des émotions que je ressens rarement en lisant un livre (et puis parfois c'est bien aussi de lire autre chose que des faits de société horribles...), alors rien que pour ça, je veux bien lui pardonner ses quelques erreurs, sinon en toute objectivité je pense que je lui aurais mis 3 étoiles.
Bref, j'ai beaucoup, beaucoup aimé La maison au milieu de la mer céruléenne, surtout les derniers chapitres. Cela m'a donné envie d'en lire davantage de l'auteur, TJ Klune, qui visiblement a écrit d'autres livres avec des thèmes similaires à celui-ci. J'attends la suite avec un mélange d'appréhension et d'attente, car souvent les suites sont décevantes, mais j'ai très hâte de retrouver ces personnages que j'ai tant aimé.
