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Critique de apcalipticart


A l'état de nature paraît dans un premier temps sous le nom de « Natural State » en 1954 et est revue et augmentée par son auteur en 1959 qui la renomme « Master of Évolution ».

En une centaine de pages nous voilà projeté dans un monde où les grandes villes sont à bout de souffle, les grands dirigeants y voient une fin certaine, à moins de se rendre chez les villageois, ceux qui ont quittés la ville. le plan : vendre des produits automatisés, mécanisés dits évolués, à ces primitifs, contre leur matières premières. Sauf que notre émissaire envoyé, est très loin de se douter de ce qui l'attend.

Cette nouvelle est une ode à la Nature, à sa puissance, aux cadeaux qu'elle peut offrir si on l'a respecte. Tout est fait pour que la Nature l'emporte à chaque fois. du dialecte évolué des primitifs à leur moyen de défenses et de transports, les rayons lasers et autres véhicules ultrafuturistes font pales figures devant ces outils de la première heure.

A l'état de nature nous renvoie à nos propres démons en quelques centaines de pages. Les grands Buildings, l'agriculture respectueuse et la faillite de l'industrie métallurgique, trois composantes qui, dans les années 60 préoccupaient déjà. Knight n'offre aucun échappatoire rationnel, tant la situation dans laquelle nos personnages évoluent ne l'est pas.

Tout au long de la nouvelle on se retrouve face à notre propre conscience. Elle est questionnée, remise en doute, trifouillée. Il ne s'agit pas forcément de morale ou de choix juste, mais de réflexions bien plus profondes sur le futur d'une espèce. Quelle voie de l'évolution choisit-on de suivre pour sa survie ?
Des questionnements qui trouvent un écho aujourd'hui.
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