AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de tifrey


tifrey
15 septembre 2023
On a d'un côté Kevin, un garçon simple, très simple, très beau, très intelligent (en quoi, nul ne le sait), vraiment très simple, libéré sexuellement, très très simple, honnête, un mec qui doit jouer paladin loyal bon à toutes ses parties de JdR parce qu'il ne comprend pas qu'on peut faire autre chose.

Puis à côté on a Arthur, un mec écrit probablement par un journaliste du Point, un mec un peu bobo, qui se sent mal d'être né dans une bonne famille, qui élève Kevin en lui parlant de classiques et est lui même élevé par la simplicité de Kevin. Très woke, très accusateur contre les classes bourgeoises, à gauche parce que c'est woke et que c'est ce que l'auteur veut nous faire comprendre très très très subtilement.

Ils ont tous les deux eu une illumination en entendant parler du vermicompostage et essaient de le faire vivre à leur façon. Transfuges de classe - Arthur qui ne connait rien à la terre ou la vie pauvre décide de devenir paysan bobo, Kevin qui est un garçon vraiment très simple se lance dans les start-up. Tout se finit comme on peut le soupçonner.

Quant à la grande amitié entre les deux, elle disparait au final assez vite, parce que Simple Boy et BoboArthur finissent par suivre des voies dissonantes.

je pense que Koenig est probablement un très bon essayiste, mais son histoire ne m'a jamais convaincue. J'avais l'impression de lire une suite de poncifs tirés par les cheveux, des exagérations vues par des journalistes de droite sur la vie des jeunesses "éveillées" et "bobos" et des "campagnards un peu fermés", saupoudrés de "les gens simples sont simples, mais probablement heureux dans leur misère".
Commenter  J’apprécie          130



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}