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Critique de lecassin
“Le lotus et le robot » constitue une véritable pause dans l'oeuvre d'Arthur Koestler, mais peut-on réellement parler de l' oeuvre d'un cinquantenaire pris par le doute après une vie militante particulièrement bien remplie et dont il a lui même annoncé la fin dans « L'ombre du dinosaure » ?
On peut le croire dans la mesure où ce voyage en Orient est annoncé par l'auteur lui même comme un « voyage aux sources ». Il se rend en Inde, puis au Japon, non pas à la manière de l'étudiant en quête d'élargissement de son champ d'investigation, mais comme le pèlerin à la recherche du salut et de nourritures spirituelles.
De l'Inde :
Arthur Koestler s'appuie sur quatre portraits de quatre quasi-Saints vivants pour analyser l'hindouisme, notamment avec Vinoba Bhave ; et la pratique du yoga en même temps qu'il pointe du doigt le poids les traditions et l'absence de liberté individuelle à ses yeux consubstantielle à toute société moderne.
Du Japon :
Dans cette seconde partie, l'auteur nous transporte aux antipodes culturels de l'Inde et entame par un chapitre « le lotus et le robot » qui donne son titre à l'essai, en même temps qu'il place l'analyse au milieu d'un cadre de vie tiraillé entre esthétisme absolu et technologisme total .
Face à cette contradiction - pour le moins - Arthur Koestler garde une attitude ambivalente, lui qui annonce le Japon comme sa probable terre d ‘élection s'il avait dû émigrer hors d'Europe, mais n'en est pas moins très critique avec le bouddhisme Zen qu'il qualifie d'amusant « foutage de gueule » et de « somme de solennelles absurdités »… Rien de moins.
Si l'on en croit ses dires, Arthur Koestler avait assimilé ce voyage en Orient à un mea culpa personnel, après des années de militantisme ; un retour aux sources. Il revient de ce périple convaincu qu'il est « vraiment fier d'être Européen ».
On peut le croire dans la mesure où ce voyage en Orient est annoncé par l'auteur lui même comme un « voyage aux sources ». Il se rend en Inde, puis au Japon, non pas à la manière de l'étudiant en quête d'élargissement de son champ d'investigation, mais comme le pèlerin à la recherche du salut et de nourritures spirituelles.
De l'Inde :
Arthur Koestler s'appuie sur quatre portraits de quatre quasi-Saints vivants pour analyser l'hindouisme, notamment avec Vinoba Bhave ; et la pratique du yoga en même temps qu'il pointe du doigt le poids les traditions et l'absence de liberté individuelle à ses yeux consubstantielle à toute société moderne.
Du Japon :
Dans cette seconde partie, l'auteur nous transporte aux antipodes culturels de l'Inde et entame par un chapitre « le lotus et le robot » qui donne son titre à l'essai, en même temps qu'il place l'analyse au milieu d'un cadre de vie tiraillé entre esthétisme absolu et technologisme total .
Face à cette contradiction - pour le moins - Arthur Koestler garde une attitude ambivalente, lui qui annonce le Japon comme sa probable terre d ‘élection s'il avait dû émigrer hors d'Europe, mais n'en est pas moins très critique avec le bouddhisme Zen qu'il qualifie d'amusant « foutage de gueule » et de « somme de solennelles absurdités »… Rien de moins.
Si l'on en croit ses dires, Arthur Koestler avait assimilé ce voyage en Orient à un mea culpa personnel, après des années de militantisme ; un retour aux sources. Il revient de ce périple convaincu qu'il est « vraiment fier d'être Européen ».
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