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Dans son "Introduction à la lecture de Hegel" Kojève essaie d'unir (zusammenkleben) l'hégélianisme et le marxisme. le résultat déplaira forcément aux deux camps. Heureusement Kojève offre le lecteur aussi une réflexion sur les cultures populaires postmodernes des É.-U. et du Japon qui vont apparaitre après la fin de l'histoire.
D'abord, Kojève est de l'avis que Hegel est athée. Selon Hegel, le but de l'histoire de l'humanité est d'atteindre le Savoir Absolu (das absolute wissen). Pour y arriver l'homme avait besoin de la révélation chrétienne (dans sa forme luthérienne) qui contribue la conscience (das Bewußtsein) et la philosophie (tel qu'élucidée par Hegel) contribue la conscience de soi (das Selbstbewußtsein). le Savor absolu (Das Absolute Wissen) marque la fin de l'histoire. À ce stage, on laisse tomber le christianisme pour rester avec la philosophie ce qui froissera les croyants. Les Marxistes qui croient que la religion n'est que l'opium du peuple ou une idéologie vide n'en seront plus contents.
À la fin de l'histoire selon Hegel, l'homme qui possède le savoir absolue on fondera un État égalitaire de citoyens libres ce qui est selon Kojève la même chose que la dictature du prolétariat. Encore c'est difficile de prévoir si cette idée offensera plus les hégéliens ou les Marxistes.
Les plus grandes surprises se trouvent dans les dernières du livre. Dans une note ajoutée pendant les années 1950, Kojève constate que "la fin hégélo-marxiste de l'Histoire" (p. 436) s'installe partout sur la planète. La Russie est soviétique et la Chine est communiste. Aussi, Kojève fait l'annonce fracassante: "les États-Unis ont déjà atteint le stade finale du communisme marxiste." (p. 436) Pour justifier cette position, Kojève dit qu'il n'a jamais eu de système de classe aux É.-U. ce qui est vrai à la limite mais de là c'est tout un saut de dire que la société américaine est communiste.
"Introduction à la lecture de Hegel" a aussi la réputation d'être une oeuvre de base du mouvement artistique et littéraire le postmodernisme. Ici je peux citer "Génération Otaku: Les enfants de la postmodernité" d'Hiroki Azuma. le postmodernisme est donc un phénomène de la période qui suit la fin de l'histoire. Selon Kojève seulement deux modes de vie sont possible au temps postmoderne: l'américaine et la japonaise. Il explique:
"J'ai été porté à en conclure que l'American Way of Life était le genre de vie à la période post-historique. C'est à la suite d'un récent voyage au Japon (1959) que j'ai radicalement changé d'avis. ... le snobisme à l'état pur (qui existe au Japon) y créa des disciplines négatrices qui dépassent de loin celles qui existent aux É.-U. et ailleurs."
Par snobisme, Kojève veut dire que la vie Japonaise post-historique est dominé par rituels et formalismes nés pendant l'époque historique. La force de l'attachement des Japonais à ces formalismes et rituels permettraient aux Japonais de maintenir un style culturel différent à l'époque postmoderne. Cette idée semble être farfelue mais Azuma est loin d'être le seul à l'appuyer.
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Critique de CzarnyPies
Dans son "Introduction à la lecture de Hegel" Kojève essaie d'unir (zusammenkleben) l'hégélianisme et le marxisme. le résultat déplaira forcément aux deux camps. Heureusement Kojève offre le lecteur aussi une réflexion sur les cultures populaires postmodernes des É.-U. et du Japon qui vont apparaitre après la fin de l'histoire.
D'abord, Kojève est de l'avis que Hegel est athée. Selon Hegel, le but de l'histoire de l'humanité est d'atteindre le Savoir Absolu (das absolute wissen). Pour y arriver l'homme avait besoin de la révélation chrétienne (dans sa forme luthérienne) qui contribue la conscience (das Bewußtsein) et la philosophie (tel qu'élucidée par Hegel) contribue la conscience de soi (das Selbstbewußtsein). le Savor absolu (Das Absolute Wissen) marque la fin de l'histoire. À ce stage, on laisse tomber le christianisme pour rester avec la philosophie ce qui froissera les croyants. Les Marxistes qui croient que la religion n'est que l'opium du peuple ou une idéologie vide n'en seront plus contents.
À la fin de l'histoire selon Hegel, l'homme qui possède le savoir absolue on fondera un État égalitaire de citoyens libres ce qui est selon Kojève la même chose que la dictature du prolétariat. Encore c'est difficile de prévoir si cette idée offensera plus les hégéliens ou les Marxistes.
Les plus grandes surprises se trouvent dans les dernières du livre. Dans une note ajoutée pendant les années 1950, Kojève constate que "la fin hégélo-marxiste de l'Histoire" (p. 436) s'installe partout sur la planète. La Russie est soviétique et la Chine est communiste. Aussi, Kojève fait l'annonce fracassante: "les États-Unis ont déjà atteint le stade finale du communisme marxiste." (p. 436) Pour justifier cette position, Kojève dit qu'il n'a jamais eu de système de classe aux É.-U. ce qui est vrai à la limite mais de là c'est tout un saut de dire que la société américaine est communiste.
"Introduction à la lecture de Hegel" a aussi la réputation d'être une oeuvre de base du mouvement artistique et littéraire le postmodernisme. Ici je peux citer "Génération Otaku: Les enfants de la postmodernité" d'Hiroki Azuma. le postmodernisme est donc un phénomène de la période qui suit la fin de l'histoire. Selon Kojève seulement deux modes de vie sont possible au temps postmoderne: l'américaine et la japonaise. Il explique:
"J'ai été porté à en conclure que l'American Way of Life était le genre de vie à la période post-historique. C'est à la suite d'un récent voyage au Japon (1959) que j'ai radicalement changé d'avis. ... le snobisme à l'état pur (qui existe au Japon) y créa des disciplines négatrices qui dépassent de loin celles qui existent aux É.-U. et ailleurs."
Par snobisme, Kojève veut dire que la vie Japonaise post-historique est dominé par rituels et formalismes nés pendant l'époque historique. La force de l'attachement des Japonais à ces formalismes et rituels permettraient aux Japonais de maintenir un style culturel différent à l'époque postmoderne. Cette idée semble être farfelue mais Azuma est loin d'être le seul à l'appuyer.
