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Critique de Alfaric


Dans ce tome 11 nous assistons à la suite et à la fin du mind game entre la Sécurité Nationale et le groupe terroriste Les Quatre Cents Coups. C'est passionnant mais ardu à suivre : guerre des polices, luttes de factions, luttes de pouvoirs s'ajoutent à la partie de « chercher la taupe » (avec de chouettes emprunts aux films "Sens Unique" et "La Grand Horloge" tous les deux tirés du roman "The Big Clock" écrit par Kenneth Fearing en 1946 ^^)… Tous les personnages veulent savoir qui travaille pour qui pour ainsi démasquer les traîtres, les espions infiltrés et les agents doubles mais ils sont peut-être dirigés et manipulés par ceux qu'ils veulent démasquer puisque que les terroristes ont des agents actifs ou dormants dans la police depuis 50 ans… Si les anarchistes qui croient en leur cause ont leur agent haut placé, le Susurreur maître en manipulation et leur nouveau spécialiste en attentat venu d'Europe, la Sécurité Nationale peut compter elle sur notre justicier ripou qui ne croit en rien !
Après moult rebondissements et révélations (et épidémie de lettres de démission et de demandes de testament qui m'a fait penser à une version grimdark du "Professionnel", l'un de mes films préférés !), l'Inspecteur Kurokôchi parvient à déjouer les deux attentats visant à faire tomber le Japon, mais il passe en mode serious business car en faisant entrer le loup dans la bergerie un vieil ami à lui a perdu la vie… Pendant ce temps Seike qui découvre enfin la vérité sur l'assassinat de son père est confronté à des choix cornéliens… Et le Susurreur courre toujours : c'est donc un 3e attentat qui menace le Japon tout entier ! Après avoir fait remonter toute la merde des années 1960 et 1970, pour triompher de son alter ego psychopathe le justicier ripou va devoir aller plus loin encore pour remuer la merde de la Seconde Guerre Mondiale et découvrir les ténèbres oubliées d'une page tragique de l'Histoire… OMG l'Inspecteur Kurokôchi va devoir affronter les successeurs des criminels contre l'humanité du Japon Impérial : le dézingage de l'autoproclamée bonne société japonaise qui verse désormais dans le révisionnisme continue de plus belle !
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