AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de yowie


Je découvre un nouvel auteur: Frederik Pohl. Ajoutons que très souvent il co-écrit ses romans avec C.M.Kornbluth. Et de fait son premier roman - l'ère des gladiateurs - est écrit avec Kornbluth.

Voilà enfin de la bonne science-fiction. Souvent ce que j'aime n'est pas tant l'histoire mais la société qui est décrite dans ce genre de roman. L'auteur est sarcastique, pessimiste et il utilise souvent l'humour noir. Grinçant à souhait!

Ici voilà une société où nous reprenons les jeux de la Rome antique. (pour les Trekkies il y a eut un épisode exactement comme cela dans la série originale) Donc nous avons d'un côté les très riches et de l'autre les très pauvres. Et pour être certain de calmer la population on les nourrit gratos et on les invite aux jeux de l'arène. Les gladiateurs? du pauvre monde ne sachant pas vers où se tourner donc ils s'inscrivent comme gladiateurs.
Mais je parle de gladiateurs...alors que le livre n'en parle presque pas. Seulement une ombre que les personnages mentionnent. Pour un livre de 190 pages les arènes n'arrivent qu'à la page 174. Donc pour les amateurs d'hémoglobines vous serez déçus.

Comme je vous dit c'est plus la description de cette société qui intéresse le lecteur. On y voit la descente aux enfers d'un citadin de la classe moyenne. Il perd sa job et donc tout ce qui va avec: sécurité d'emploi, habitation, carte de crédit...et il doit donc déménager dans un bidonville (il y en a un pour chaque ville de la planète) où c'est la loi du chaos absolu (imaginez le pire et vous y êtes. Vous y louez vos enfants... Oui! Oui!).

L'histoire? Une guerre...juridique! Ben oui... Les maisons des riches et de la classe moyenne appartiennent aux compagnies. Des maison-bulles où tout est automatisé (l'aspect science-fiction du livre). le luxe absolu. Mais il n'y a que cela comme habitations: non il y a des taudis dans les bidonvilles. Bref la population est pratiquement esclaves des grosses compagnies. (si vous avez vu le film Trading Places ben le scénario est un peu semblable).

En bref j'ai bien aimé!
Commenter  J’apprécie          21



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}