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Critique de florencem


Je ne me lasse pas. Encore une fois, Veil est ce petit bonbon au miel tout doux qui vous enveloppe et qui vous fait oublier le reste du monde. Et j'adore, autant l'atmosphère, les dessins auxquels je me suis habituée, l'histoire, nos deux héros Emma et Aleksander. J'espère que Kotteri continuera encore à nous émouvoir. L'attente va être longue, vu que nous sommes maintenant au même niveau que la parution japonaise mais les mentions "en cours" concernant la série sont déjà un bon présage.

Toujours sur le même principe entre artbook et scénettes de la vie quotidienne, nous retrouvons notre petit "couple" avec grand plaisir. Pas beaucoup d'évolution, ce qui me frustre un tout petit peu, car on voit clairement les sentiments d'Emma et Aleksander dans leurs gestes, les non-dits, ou ces petites phrases pleines de sous-entendus. Ils s'aiment tous les deux, je ne pense pas extrapoler, mais malgré leur intimité, parfois digne d'un vieux couple, aucun des deux n'osent franchir le pas. Et cela doit tout autant les frustrer que moi. On voit d'ailleurs dans certaines scènes une tension qui n'était pas présente jusque-là. Rien de bien méchant, mais cela était assez bizarre car inattendu et en même temps, cela en dévoile pas mal sur leurs émotions. On voit aussi Emma "bouder" en quelque sorte. de petites évolutions qui je l'espère finiront par les "forcer" à vraiment se parler.

J'ai aussi trouvé une espièglerie plus prononcée vis-à-vis de notre héroïne. J'aime beaucoup la voir dans cette attitude enfantine, autant dans les dessins de Kotteri qui sont très drôles que dans le fait qu'elle n'a aucune appréhension à se montrer sous ce jour-là avec Aleksander. Il entre même dans le jeu. Il faut dire qu'il a toujours été très protecteur avec elle, et aussi très à l'écoute. le jeune d'ailleurs est un amour à tous les points de vue. le respect qu'il a, alors qu'il pourrait abuser de certaines situations, les petites attentions aussi, le fait qu'il se laisse mener par le bout du nez (parfois sans s'en rendre compte, c'est certain)... Et il n'en perd rien de sa masculinité et de sa force. Franchement, voir un héros masculin comme lui, fait un bien fou. Sa douceur fait un écho à la "fragilité" d'Emma.

J'aime aussi voir le handicap d'Emma toujours montré comme s'il n'en était pas un. Les cases entièrement noires qui sont un petit rappel pour nous ne sont que minimes. Elle s'autorise tout, "voit" le monde différemment mais toujours avec cette naïveté et cette candeur qui font qu'on a l'impression de redécouvrir des petites choses banales qui ne le sont pas au final. Et même Aleksander occulte, en quelque sorte, ce détail. Il va la prévenir quand un escalier est là, lui décrire quelque chose... mais tout est naturel. Et il ne l'infantilise jamais.

Je pourrais vous en parler pendant des heures... Je suis fan. J'attends de voir ce que l'édition collector prévue en novembre va donner, mais mon petit doigt me dit que je risque de craquer même en ayant déjà le tome quatre à la maison. Vivement la suite !!

Et alors que je finissais cette chronique Kotteri annonce que le numéro cinq va bientôt sortir au Japon !!
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