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Critique de Tachan


Fan de manga depuis des années, je m'intéresse forcément à la culture japonaise et j'aime grappiller des connaissances dans mes lectures. C'est le rêve que me vendait La maison des maiko que Noeve Grafx vient de lancer, mais celui-ci ne fut pas à la hauteur de mes espérances.


Remplie de bonnes intentions, sur plus de 20 volumes, la série étant toujours en cours au Japon, Aiko Koyama entreprend de nous conter le quotidien des apprentis geishas : les maikos. L'autrice est expérimentée désormais, elle publie des mangas depuis plus de 10 ans et est spécialisée dans les tranches de vie où elle aime traiter de l'histoire du Japon et de ses traductions, avec une jolie nostalgie. Elle fut notamment l'assistante de Shinji Saijô, l'auteur du manga culinaire Iron Wok Jan, influence qu'on retrouve ici.

Le titre se présente donc comme un tranche de vie à dominance culinaire où nous allons nous mettre dans les pas de Kiyo, une jeune fille venue à Kyoto pour devenir maiko mais qui n'a pas réussi et à qui on a proposé le poste de cuisinière pour soutenir tous les jours ses compagnes. Je m'attendais avec un tel scénario à entrer dans les coulisses de la vie des maikos mais en dehors de les voir se reposer et manger, c'est bien mince, et clairement je n'ai rien appris de plus, ce que je regrette vraiment.


Cela reste cependant fort sympathique grâce à une héroïne pleine de bonne volonté, qui a envie d'aider les autres avec sa cuisine, et une patronne qui a le coeur sur la main et a tout fait pour aider celle-ci. Nous sommes donc dans un titre rempli de belles valeurs. Les plats concoctés, bien que fort simples pour la plupart, sont appétissants et font saliver le lecteur, surtout qu'il y a en fin de chapitre des notes pour les réaliser. En plus, ces chapitres sont courts, on enchaîne donc rapidement et les situations sont variés. C'est un quotidien plein d'allant.

Les dessins sont sympathiques aussi avec un trait offrant une belle rondeur, des visages souriants et sympathiques plein de bonhommie et une jolie représentation de Kyoto pour ce qu'on en voit ainsi que des costumes et coiffures de maikos, mais c'est peut-être un peu trop lisse et simple à mon goût. En revanche, j'ai bien aimé le travail couverture avec ce petit côté "photo d'antan" et les petits éléments en reliefs pour nous mettre en appétit.

J'attendais clairement plus de ce titre qui restera au stade de sympathique mais peut mieux faire. En un tome, j'ai l'impression d'avoir fait un peu le tour du sujet déjà et si l'autrice ne change pas la dynamique de son histoire, j'ai peur qu'elle passe à côté du sujet. La longueur de la série, déjà plus de 20 tomes qui plus est, ne m'encourage pas à poursuivre. C'est trop anecdotique pour moi et pas assez poussé culturellement. A réserver aux amateurs de tranche de vie culinaire sans attente avec juste l'envie de passer un bon moment mais n'attendant pas de creuser l'univers des maikos.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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