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Critique de calypso


J'ai découvert Mary Kubica l'an dernier avec Une fille parfaite et j'ai relu avec grand intérêt ma modeste critique car, pourtant incapable de me souvenir avec précision de l'histoire, j'ai eu le sentiment que ce nouveau roman me laissait une impression similaire... Et effectivement, dans les deux cas, j'ai apprécié ma lecture, tout en trouvant quelques défauts, le principal étant « inversé » d'un roman à l'autre : certains passages d'Une fille parfaite ne m'avaient pas convaincue mais la fin m'avait bluffée ; le contenu de Ton dernier mensonge m'a vraiment intéressée mais la fin m'a énormément déçue. Dans les deux cas, l'envie de poursuivre ma découverte de l'auteure.
Mais reprenons depuis le début. Tout commence par une conversation des plus normales entre une femme et son époux, parents de deux enfants, sur le dîner du soir : « Chinois ou Mexicain » ? Tout commence, ou tout finit… car ces mots seront les derniers de l'échange et les derniers de la vie de Nick qui meurt brutalement dans un accident de voiture, lui qui avait tendance à conduire trop vite… Heureusement, leur petite fille, Maisie, installée à l'arrière, s'en sort indemne. Clara, qui ne peut accepter ce drame, commence peu à peu à croire que le décès de Nick n'est pas lié à un accident, les cauchemars de Maisie et ses propos répétés au sujet d'un méchant dans une voiture noire ne font que la conforter dans son idée. Mais qui aurait pu en vouloir à Nick au point de le tuer ?
Vraiment, l'écriture est prenante et la psychologie des personnages très bien dessinée. Le roman est construit sur une alternance de chapitres consacrés tantôt à Clara, tantôt à Nick, à l'après et à l'avant-accident. Nous avons donc accès, en tant que lecteurs, à quelques révélations sur Nick avant Clara et nous suivons le cours de son deuil et l'évolution de son enquête personnelle avec beaucoup d'intérêt. On pourrait reprocher au roman d'être un peu répétitif, mais il me semble que c'est nécessaire : le doute, l'incompréhension, le questionnement, tout ne peut se faire que petit à petit, même si l'on aimerait parfois que tout s'accélère. Le défaut majeur vient donc de la fin… mais impossible de vous en dire plus.

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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