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Critique de Tachan
Voilà l'heure de clore le chapitre Bleach et avec un tome exclusivement centré sur Ichigo et son affrontement avec Yhwach, Kubo fait plaisir aux fans de baston et divertissements, un peu moins à ceux cherchant de la profondeur…
Attaques à tout va, nouveaux pouvoirs, transformation ultime, tout y passe ici pour parachever la série. Si j'ai été contente de voir Orihime prendre un peu part cette fois, le reste n'est qu'un enchaînement assez lisse de combat à gros enjeu comme on l'a vu et revu dans la série. C'est dynamique, c'est tendu, c'est explosif, mais l'absence d'un bon développement de l'antagoniste rend le tout un peu vain.
Dans le premier arc, il y avait l'idée d'un complot qui nous tenait. Dans le deuxième, il y avait Aizen et ses sbires qui étaient fascinants, qu'ils soient Arrancar ou anciens Capitaines. Mais ici, la promesse d'une histoire solide sur les Quincy n'a jamais été tenue et ce n'est pas dans ce dernier volume que ce sera résolu. C'est bien dommage. Je me dis que j'ai attendu tous ces tomes pour un final bien simpliste et un scénario on ne peut plus basique et creux, sans parler des relations / interactions tellement clichées et des interventions sortant de nulle part.
Alors oui, ça donne lieu à de très belles scènes comme lorsque toutes les forces vives de la Soul Society présente et passée, bonnes et mauvaises, se lancent à l'assaut du dernier méchant, mais n'est-ce pas un peu vain et précipité au final ? Heureusement que Kubo a toujours ce trait hyper impactant pour faire passer la pillule et rendre le bof plutôt sympa à voir.
Mais vraiment ce final me laisse un goût amer, celui de la précipation +++ Et ce ne sont pas les deux pauvres chapitres supplémentaires ajoutés à la va vite qui me feront changer d'avis.
J'aurai donc beaucoup aimé Bleach à ses débuts. C'est monté crescendo tout le long de l'arc de la Soul Society. J'ai également beaucoup aimé celui autour d'Aizen malgré quelques digressions. Malheureusement on a trop forcé Kubo à tirer sur la corde et cet ultime arc, telle la saga Star Wars dont il s'inspire, finit un peu en eau de boudin. Attention, ça reste très sympa à suivre parce que l'auteur sait y faire, a un trait et un sens de la mise en scène incroyable, mais c'est fade par rapport à ce qu'il sait faire. Je regrette vraiment ce sentiment que son éditeur l'a trop poussé et j'aimerais bien le revoir sur un titre où il serait plus libre !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Attaques à tout va, nouveaux pouvoirs, transformation ultime, tout y passe ici pour parachever la série. Si j'ai été contente de voir Orihime prendre un peu part cette fois, le reste n'est qu'un enchaînement assez lisse de combat à gros enjeu comme on l'a vu et revu dans la série. C'est dynamique, c'est tendu, c'est explosif, mais l'absence d'un bon développement de l'antagoniste rend le tout un peu vain.
Dans le premier arc, il y avait l'idée d'un complot qui nous tenait. Dans le deuxième, il y avait Aizen et ses sbires qui étaient fascinants, qu'ils soient Arrancar ou anciens Capitaines. Mais ici, la promesse d'une histoire solide sur les Quincy n'a jamais été tenue et ce n'est pas dans ce dernier volume que ce sera résolu. C'est bien dommage. Je me dis que j'ai attendu tous ces tomes pour un final bien simpliste et un scénario on ne peut plus basique et creux, sans parler des relations / interactions tellement clichées et des interventions sortant de nulle part.
Alors oui, ça donne lieu à de très belles scènes comme lorsque toutes les forces vives de la Soul Society présente et passée, bonnes et mauvaises, se lancent à l'assaut du dernier méchant, mais n'est-ce pas un peu vain et précipité au final ? Heureusement que Kubo a toujours ce trait hyper impactant pour faire passer la pillule et rendre le bof plutôt sympa à voir.
Mais vraiment ce final me laisse un goût amer, celui de la précipation +++ Et ce ne sont pas les deux pauvres chapitres supplémentaires ajoutés à la va vite qui me feront changer d'avis.
J'aurai donc beaucoup aimé Bleach à ses débuts. C'est monté crescendo tout le long de l'arc de la Soul Society. J'ai également beaucoup aimé celui autour d'Aizen malgré quelques digressions. Malheureusement on a trop forcé Kubo à tirer sur la corde et cet ultime arc, telle la saga Star Wars dont il s'inspire, finit un peu en eau de boudin. Attention, ça reste très sympa à suivre parce que l'auteur sait y faire, a un trait et un sens de la mise en scène incroyable, mais c'est fade par rapport à ce qu'il sait faire. Je regrette vraiment ce sentiment que son éditeur l'a trop poussé et j'aimerais bien le revoir sur un titre où il serait plus libre !
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