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Critique de florencem


Bleach faisant partie de mes séries préférées, il était inconcevable que je passe à côté de Burn the witch. A peine acheté, à peine lu, et franchement j'adore. On sent une certaine ressemblance avec Bleach (si mes souvenirs sont bons les deux univers cohabitent d'une certaine manière) et en même temps, on découvre quelque chose de tout à fait original.

Déjà parlons de l'objet. J'adore le travail de Glénat, avec cette jaquette magnifique, tout à fait dans le délire du manga, une couverture à la Tite Kubo, une double illustration (petit plus que j'adore toujours) et une qualité dans la réalisation globale de la mise en page. En même temps, avec Glénat pas trop de soucis à se faire, ils connaissent leur travail.

L'histoire ensuite. Si je dis qu'il y a un certain parallèle avec Bleach c'est qu'on retrouve des êtres dotés de pouvoirs (les sorciers et sorcières) qui doivent protéger la population d'êtres invisibles (les dragons). Shinigamis/Hollows dans une version européenne. J'adhère au concept sans souci, surtout que ce côté fantaisie est très sympathique. Et on sent, encore une fois, que le mangaka gère tout à fait son univers. Il y a de nombreuses règles, une mythologie bien particulière et un monde où tous ces êtres magiques évoluent.

Nous suivons Noel et Ninny, deux jeunes sorcières qui à la base ont plutôt des missions pacifiques avec les dragons. Mais elles se retrouvent à devoir en affronter plusieurs durant ce premier tome, les faisant petit à petit basculer vers une autre branche de la société Wing Bind. le duo est assez détonant. Noel est plutôt du genre calme, rien ne la perturbe, très efficace. Ninny, c'est l'inverse total. Débordante d'énergie, elle ne reste pas en place et se met rapidement en colère. Elles s'apprécient beaucoup, mais elles le cachent bien. Vous voyez le genre ? Et rien que pour ce duo, cela vaut le détour.

L'élément déclencheur vient d'un personnage masculin : Balgo. Transi d'amour pour Noel, le pauvre va se voir embarquer dans une aventure pas possible. Il est du genre un peu niais, on ne va pas se la cacher, mais il semble aussi un très gentil garçon. C'est clairement, l'élément comique du manga. Mais, même si c'est à ses dépends, il apporte cette touche plus légère qui équilibre très bien l'ambiance général. Et puis il est tellement chou qu'on ne peut que s'attacher à lui.

Pour un premier tome Burn the witch est efficace, en posant super bien les bases, avec des personnages haut en couleurs, un design toujours aussi léché, une ambiance bien particulière. C'est palpitant, et il y a un énorme potentiel. Franchement, du peu qu'on en voit, il y a pas mal de nuances qui méritent d'être exploitées, et j'ai hâte de voir si le Verso Londres pourrait devenir un monde moins tranchant.

A la base, ce n'était pas censé être une saga, mais clairement, j'espère qu'on aura quelques tomes (pas autant que Bleach quand même) à se mettre sous la dent parce que Burn the witch vaut le coup d'oeil.
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