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Critique de OctaveDebrey


Je ne connaissais pas Milan Kundera et pourtant j'ai l'impression d'avoir toujours entendu son nom, d'avoir déjà lu "l'insoutenable légèreté de l'être" sans en avoir feuilleté une page tant ce nom résonne dans ma tête je ne sais pourquoi...
C'est néanmoins cette fête qui est tombée entre mes mains avant la légèreté et ce fut peut-être une erreur... J'avais à l'image de ce titre l'esprit festif à découvrir cet auteur et j'ai pourtant très vite déchanté !
Le livre s'ouvre sur une anecdote nombriliste érotico-drolatique, le nom des villes russes rebaptisés, pour partir ensuite sur un personnage stalinien qui aime faire des blagues... et c'est à peu près tout ce que je retiens de ce livre, qui aura pour moi porté son nom mais pas de la plus agréable des façons, je me serais bien passé de toute cette insignifiance.
J'ai essayé le premier degré, le second aussi et quelques autres, mais je suis resté de marbre face à ces phrases vide de sens à mes yeux, dans cette histoire absconde j'ai cherché ce qui m'échappait, en vain. J'ai même regardé la 4e de couverture en cours de lecture pour m'indiquer peut-être ce que j'étais en train de lire. Elle m'a plus conforté dans mon idée de ce message paraissait être ce livre au fond, le 10e livre d'un auteur déjà fort de son succès voulant se faire plaisir quitte à ne pas être compris. J'aime cette irrévérence seulement j'aurais aimé que l'incompréhension soit légère et non totale.
Bref ce fut plus qu'une désillusion, mais bien un agacement d'avoir l'impression de lire du vide et non ce que les louanges de cet auteur me semblaient présager. Je ne compte évidemment pas m'arrêter à cet échec et bien enfin découvrir cette légèreté en espérant qu'elle ne soit pas aussi insoutenable que cette fête insignifiante.
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