AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Cathy74


Ce livre fait partie de ma collection "à emporter sur une île déserte". Ce choix répond à ce que la lecture m'apporte en résonance à des émotions personnelles. C'est le miracle de la fusion entre l'auteur et le lecteur, l'instant de grâce où la lecture apporte réponse à un questionnement intérieur indicible.

L'insoutenable légèreté de l'être - déjà le titre interpelle : en quoi la légèreté peut-elle être insoutenable ? - est un roman d'amour et de jalousie. Mais c'est aussi l'histoire d'un pays, soumis à la dictature. Publié en 1982, les dramatiques évènements de la répression du Printemps de Prague par les blindés soviétiques en août 1968 sont encore frais dans les mémoires. La chape de plomb retombe sur la Tchécoslovaquie jusqu'à sa Révolution de Velours qui suit la chute du mur de Berlin en 1989.

C'est dans ce contexte que Kundera écrit son oeuvre. Pour autant le texte n'est pas daté. Sa philosophie interroge les époques ; les mythes qui fondent les cultures humaines ; les croyances religieuses et politiques. Surtout, il parle de la vie des êtres qui courent après leur liberté, sentimentale, artistique, professionnelle. Il parle d'amour, de renoncement et de sacrifice. Il est emprunt d'une douce mélancolie, empathique avec Karénine, le chien qui est la pendule de la vie de Tomas et Tereza. Roman foisonnant, œuvre personnelle, il s'adresse à tous.
Commenter  J’apprécie          290



Ont apprécié cette critique (27)voir plus




{* *}