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Critique de palamede


N'a de valeur que ce qui pèse, c'est pourquoi Tomas - un séducteur qui aime sa liberté - quand il rencontre Tereza, supporte sa jalousie, et d'une certaine manière, par amour, renonce à sa si chère légèreté d'être.

Tereza souffre des infidélités de Tomas comme elle a souffert d'un manque d'amour maternel. Une pesanteur qui oblitère ses relations amoureuses. Peut-être faut-il y voir un lien entre les deux ; à cause d'une mère mal aimante, qui lui a fait penser qu'elle n'était pas assez bien pour être totalement aimée, elle est tombée amoureuse d'un homme qui lui est infidèle. Un homme qui, sans le savoir, partage sa maîtresse Sabina avec Franz, qui de son côté l'ignore aussi.


Avec ce chassé croisé amoureux sur fond de Printemps de Prague, et de l'invasion soviétique de la ville, Milan Kundera se livre à une réflexion sur la légèreté ou la pesanteur engendrées par l'essence même des relations hommes femmes. En se plaçant du point de vue de tous les personnages, c'est une réflexion où chacun a la possibilité de retrouver un peu de son expérience amoureuse dans les situations ou les sentiments décrits par le menu.

Ce qui, de fait, est la force de ce roman et sa permanence - avec son titre si éternellement magique - dont sa relecture (même si l'écriture m'a semblée marquée par son époque) n'a pas entaché un souvenir positif très lointain.
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