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Critique de lecassin


Lu, il y a bien longtemps, au moment de sa parution en 1984, et après un accès à l'oeuvre de Kundera par « La plaisanterie », une question me vient à l'esprit : pourquoi avoir tant attendu pour poster mon commentaire ? Trop nombreuses critiques élogieuses auxquelles ma modeste contribution n'apportera que peu … Difficulté de l'exercice concernant un livre qui m'a profondément touché … Peut-être un peu des deux … Sûrement un peu des deux …

Tomas, avant d'être un chirurgien tchèque en vogue est un libertin incorrigible ; sa femme, fidèle entre les fidèles, photographe…
Sabina, la maîtresse et Franz et Franz, son « ami »…
Août 1968 ! C'en est fini du printemps de Prague ! L'armée soviétique intervient !
Le cadre est bien posé : il en résultera une sorte de balai des sentiments sur fond de bouleversement historique : Tomas aime Tereza, mais lui gâte la vie par son infidélité, Sabina représente la légèreté… Femme légère ? Hum, pas si sûr…

Bref, un livre qui marque ! Tant par l'évolution des personnages que par les digressions de l'auteur sur des thèmes simples mais malgré tout complexes : le blanc, le noir – le bon, le mauvais – le clair, l'obscur – le léger, le pesant … Une introduction à la philosophie de la vie quotidienne…
Ajoutons à cela, la qualité de la prose de Milan Kundera, poétique, pour le moins…

Et puis ce titre ! "L'insoutenable légèreté de l'être "...

Je n'ai pas l'habitude de relire, même les ouvrages qui m'ont marqué ; parce qu'un livre est d'autant plus apprécié qu'il y a adéquation de l'état d'esprit du moment avec le texte. Il y a donc un gros risque à relire. Mais, bon… Si je dois relire un jour quelques livres , celui-ci figurera dans la liste…
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