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Critique de Chocolatiine


Au moment d'écrire ma critique sur L'insoutenable légèreté de l'être, je ne sais pas par où commencer. Il est toujours difficile de donner un avis personnel sur un roman aussi lu que celui-ci.
Nous sommes en Tchécoslovaquie, à peu près au moment de l'invasion russe. Tomas est un chirurgien pragois renommé, divorcé et menant une joyeuse vie libertine aux principes bien arrêtés : "Il faut observer la règle de trois. On peut voir la même femme à des intervalles très rapprochés, mais alors jamais plus de trois fois. Ou bien on peut la fréquenter pendant de longues années, mais à condition seulement de laisser passer au moins trois semaines entre chaque rendez-vous" et jamais il ne dort dans le même lit qu'une femme.
Un jour, par la conjonction de six hasards consécutifs, à commencer par la sciatique de son chef de service, Tomas rencontre Tereza, qui sert dans un bar pour échapper à sa mère. Il lui laisse sa carte et, quelques temps plus tard, elle débarque chez lui, ne le prévenant qu'en descendant du train en gare de Prague. Elle apporte avec une lourde valise. Et elle dort dans l'appartement de Tomas !
Et le libertin tombe amoureux de cette fragile jeune femme, qui s'est échouée sur les berges de son lit. Il n'aime mais ne peut se passer de ses aventures, et partage pourtant la douleur de celle qu'il finit par épouser.

Qui sommes-nous? Notre vie n'est-elle qu'une succession de hasards? Selon quels principes faisons-nous tel ou tel choix? C'est à ses réflexions que Milan Kundera nous invite dans ce roman.
Ce livre est également l'occasion d'en découvrir plus sur l'invasion russe et l'installation du communisme dans l'ancienne Tchécoslovaquie.
En résumé, cette lecture a été très agréable, le style est fluide et les 450 pages se lisent très rapidement. Pour autant, L'insoutenable légèreté de l'être ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Challenge ABC 2015/2016
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