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Critique de Tiephaine


Ce tome 26 de l'Hérésie d'Horus met en scène Vulkan, le primarque des Salamanders, dont on nous révèle le destin après Istvaan-V: capturé par Konrad Curze, le primarque des Night Lords, et torturé physiquement et psychologiquement par celui-ci.
Nick Kyme nous révèle les liens entre les deux, et les raisons pour lesquelles Vulkan et Curze se haïssent, au-delà du seul fait de leur divergences concernant la valeur de la vie humaine.

Une deuxième ligne scénaristique met en scène des rescapés d'Istvaan-V poursuivant des Word Bearers débarqués sur une planète dans le but d'en offrir la population aux entités du Warp. Entre les deux légions, un mystérieux personnage essaie de survivre après avoir déterré un artefact oublié dans un étrange temple octogonal...
Sans spoiler ceux qui n'ont pas déjà lu les pages des sites consacrés à l'univers de l'Hérésie d'Horus, on retrouve ici un personnage-clé des événements survenus près de vingt tomes auparavant, qui sera bientôt aux prises avec l'un des personnages les plus détestés et les plus honnis de tout l'univers 30K...

La force de ces deux romans-en-un qui ne se recouperont jamais dans cet ouvrage est de pénétrer dans la psychologie de ses personnages, montrant les légions brisées comme réellement brisées, physiquement mais surtout moralement, en particulier les Salamanders qui pensent avoir perdu leur primarque et ont perdu avec lui l'espoir de remporter la guerre. Vulkan, surtout, est incroyablement humain et le révèle avec plus de force à mesure que Curze le torture, même si ce dernier essaie de faire remonter le monstre qui est en lui pour lui montrer qu'ils ne sont pas différents.

On en apprend beaucoup sur le primarque des Salamanders, et le roman semble faire avancer un minimum les choses de ce côté-là de la galaxie. A suivre dans les prochains volumes, donc.

Globalement, un roman satisfaisant même s'il ne casse pas des briques comme Félon ou le Premier Hérétique avaient pu le faire. On sent qu'il pose des bases pour la seconde moitié de la série, tout en faisant le lien avec des événements qui ont marqué les 25 premiers volumes (et dont on a eu du mal à sortir...). Bref, un moment de lecture sympa, qui ravira les fans des Salamanders et saura satisfaire les autres.
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