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Critique de Faignan
Qui s'intéresse aux sciences de l'éducation fini tôt ou tard par s'interroger sur Rudolf Steiner. L'homme est à la base de la pédagogie Waldorf-Steiner. Hors éducation, il est aussi et surtout le fondateur de l'anthroposophie, dont on ne parle pas assez à mon avis. Directement, il a donné la biodynamie, la médecine anthroposophique (et la marque Weleda). Indirectement, il a influencé toute la galaxie New Age, mais aussi la NEF ou encore certains fondateurs du premier parti Vert en Allemagne.
Bref, la doctrine occultiste de l'homme est présente tout autour de nous.
Je voulais connaître sa vie, mais je craignais les textes hagiographiques que peuvent produire les éditions de la Société Anthroposophique Universelle. J'ai donc essayé cette biographie. Au début, j'ai eut un peu d'espoir, l'auteur critiquait justement la tendance hagiographique.
J'ai rapidement compris que l'auteur n'était certe pas un anthroposophe patenté, mais qu'il était tout de même l'un de ses disciples. La vie de l'occultisme autrichien est fascinante. Il y aurait de quoi faire un roman, mais son biographe ne semble faire preuve d'aucun recul. Les histoires d'expériences paranormales ne sont pas mis en question. Toute une partie du texte reprend l'autobiographie inachevée de Steiner sans même questionner la particularité d'un tel texte produit par celui qui était ni plus ni moins qu'un guide spirituel.
Bref, j'ai appris beaucoup de choses sur l'anthroposophie, mais je regrette surtout l'orientation de cette écriture.
L'historien au fond de moi ne peut pas apprécier un texte qui se voudrait historique, mais qui ne discute quasiment pas (je suis gentil) les sources qu'il emploie.
Bref, la doctrine occultiste de l'homme est présente tout autour de nous.
Je voulais connaître sa vie, mais je craignais les textes hagiographiques que peuvent produire les éditions de la Société Anthroposophique Universelle. J'ai donc essayé cette biographie. Au début, j'ai eut un peu d'espoir, l'auteur critiquait justement la tendance hagiographique.
J'ai rapidement compris que l'auteur n'était certe pas un anthroposophe patenté, mais qu'il était tout de même l'un de ses disciples. La vie de l'occultisme autrichien est fascinante. Il y aurait de quoi faire un roman, mais son biographe ne semble faire preuve d'aucun recul. Les histoires d'expériences paranormales ne sont pas mis en question. Toute une partie du texte reprend l'autobiographie inachevée de Steiner sans même questionner la particularité d'un tel texte produit par celui qui était ni plus ni moins qu'un guide spirituel.
Bref, j'ai appris beaucoup de choses sur l'anthroposophie, mais je regrette surtout l'orientation de cette écriture.
L'historien au fond de moi ne peut pas apprécier un texte qui se voudrait historique, mais qui ne discute quasiment pas (je suis gentil) les sources qu'il emploie.
