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Critique de DODONONO


le 16 octobre 1984, à Lépanges sur Vologne, petit village paisible des Vosges, un petit garçon de 4 ans Grégory Villemin joue devant la maison de ses parents. Il est 17h. Vers 17h15, Christine sa maman qui repassait à l'intérieur, sort pour voir si tout va bien. Mais Grégory n'est plus là. Elle le cherche d'abord aux alentours de la maison puis affolée, contacte les voisins, puis la nourrice dont elle rejoint le domicile en voiture. Dans le même temps, un appel anonyme du « corbeau à la voix rauque » retenti chez Michel Villemin, un frère de Jean-Marie père du garçonnet ; « j'ai tué Grégory, je l'ai étranglé et jeté dans la rivière ». Il tente de joindre Christine, mais en vain, celle-ci cherchant toujours désespérément son fils.
Très vite les parents appellent la gendarmerie, dès lors, les recherches se concentrent vers le lit de la Vologne. A 21h, en aval, sur la commune voisine de Docelles, le petit corps sans vie est repéré flottant à la surface de l'eau noire, retenu par un barrage de rocher. le petit Grégory, un bonnet rouge rabattu sur le visage, pieds et poings liés par des cordelettes est ramené sur la berge dans les bras d'un pompier, devant les regards médusés et incrédules de ses collègues et des gendarmes présents sur les lieux.
A cet instant, venait de débuter ce qui fut très vite appelé « l'affaire Grégory ».
Laurence Lacour, alors jeune journaliste sur Europe 1 arrive dans cette jolie vallée de la Vologne ou vient de se dérouler cet effroyable assassinat. Ce livre est une enquête fidèle minutieuse détaillée que l'on suit avec elle pas à pas, presque comme un polar, mais, malheureusement bien réel. Laurence Lacour au milieu d'une meute de journalistes assoiffés de scoop, est l'une des rares à avoir gardé son humanité, même si elle reconnait s'être parfois laisser emporter par un tourbillon médiatique sans précédent dans une affaire criminelle.
le lendemain du drame, une lettre du corbeau arrive au domicile de Jean-Marie et Christine Villemin « J'espère que tu mourras de chagrin le chef. Ce n'est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils, voilà ma vengeance pauvre con ». Ces quelques lignes, d'une mauvaise écriture glace le sang de tous ceux qui la lieront. Pourtant, elles ont été écrites par une main haineuse capable de sacrifier un enfant de 4 ans sur l'autel de sa vengeance.
L'enquête confiée à la gendarmerie s'oriente dès le départ sur un crime familial, car, ce ou ces fameux corbeaux, ont harcelés une partie de la famille Villemin pendant plusieurs années. Tout d'abord par des appels téléphoniques, injurieux, menaçants, orduriers. Près de 800 coups de fils ont été passés par ces corbeaux (au moins un homme et une femme), parfaitement bien renseignés sur tous les membres de cette famille, et leurs agissements. Les enquêteurs devaient donc chercher dans un cercle, somme toute assez grand mais facilement identifiable, les auteurs de cet assassinat inqualifiable. D'autant que las de ce harcèlement répété, les grands parents du petit Grégory avait fini par avertir les gendarmes et fait courir le bruit que leur ligne serait placée sur écoute. Dès lors, rapidement averti, les corbeaux se sont tus, pour remplacer les appels par des lettres du même acabit. Puis plus rien, un silence de deux années, sans appel, sans lettre, et la tension, la peur, et la vigilance était peu à peu retombée. Cela faisait peut-être aussi parti de la stratégie de ceux qui allaient sacrifier cet enfant.
Dans cette enquête, pas de routard du crime, pas de tueur en série, pas de pédophile. Un assassinat commis sur une toile de fond familiale, tissée autour de secrets inavouables et inavoués et d'une jalousie terrible et haineuse dirigée tout d'abord contre les grands parents de Grégory, Albert et Monique Villemin, pour ensuite déferler sur Jean–Marie dit « le chef ».
L'assassinat de Grégory devait donc amener les enquêteurs à concentrer leurs investigations autour d'un arbre généalogique composé des familles Villemin, Jacob, Laroche et Bolle. Une grande famille certes, mais un cadre clairement identifié et bien précis, et l'on pouvait alors espérer voir l'aboutissement de cette enquête en quelques semaines voir quelques mois.
Hors, la totale incompétence du juge Jean-Michel Lambert chargé de l'instruction du dossier, l'omni présence d'une meute de journalistes venue en quelques jours envahir cette petite vallée vosgienne et leur incursion et c'est peu dire dans le déroulement de l'enquête ont contribué à transformer cette « affaire Grégory » en une épouvantable catastrophe judiciaire sans précédent. L'enquête sur l'assassinat de ce petit ange innocent, est donc devenue le plus grand fiasco judiciaire du XXème siècle.
Dans ce « Bucher des innocent », Laurence Lacour nous livre une enquête extrêmement sérieuse, emprunte d'une grande humanité. J'ai refermé ce livre bouleversée par le récit de ces 10 années de calvaire enduré par Christine et Jean-Marie Villemin. Ce drame épouvantable est venu frapper de plein fouet l'existence paisible et heureuse de ce jeune couple soudé et amoureux et transformé durablement leur vie en un sombre cauchemar.
Car pour tenter de comprendre cet incroyable échec judiciaire il faut remonter au début de l'enquête. Suite à la terrible lettre de revendication de l'assassinat de Grégory par le corbeau, les gendarmes organise des dictées afin de faire réaliser des expertises graphologiques. Près de 150 personnes sont alors conviées pour ces tests d'écriture. Les experts identifient alors comme ayant le plus de correspondance graphologique un cousin de la famille Villemin ; Bernard Laroche.
Celui-ci est arrêté et mis en garde à vue, et ensuite incarcéré. D'autant que très vite des trous apparaissent dans son emploi du temps. D'autre part, des traces de foulage avec ses initiales apparaissent sur le papier à lettre d'une lettre du corbeau. Mais Laroche à un seul alibi, sa belle-soeur, Muriel Bolle, 15 ans, avec qui il regardait soi-disant la télévision à l'heure du crime. Celle-ci est à son tour mise en garde à vue, et là, elle se livre spontanément à un récit surprenant. Son beau-frère, Bernard Laroche serait venu la chercher en voiture à la sortie du collège, son fils Sébastien étant assis à l'arrière, il l'aurait ensuite conduite sur la commune de Lépange-sur-Vologne, là, elle décrit très bien une rue qui monte (celle qui mène au domicile des Villemin), la voiture s'arrête et Bernard Laroche revient accompagné d'un petit garçon qu'elle identifiera plus tard sur photo comme étant le petit Grégory. Ensuite, le véhicule repart avec les 2 enfants sur la banquette arrière et s'arrête à nouveau, là, Bernard Laroche descend emmenant par la main le petit garçon et revient seul. Ces aveux sont clairs, nets, précis, et réitérés à 4 reprises, devant les gendarmes puis dans le cabinet du juge Lambert. C'est alors que celui-ci commet sans aucun doute, une erreur monstrueuse, celle qui a très certainement conduit cette affaire au chaos. En effet le soir de ses aveux devant le juge, ce dernier apparait devant les caméras de télévision, sourire mystérieux aux lèvres. Alors, en réponse à des journalistes il lance « oui Muriel était dans la voiture ». Bravo le juge. le soir même la famille Bolle/Laroche découvre ses images médusée devant la télévision, et la pauvre gamine de 15 ans se prend, au dire des voisins, une volée mémorable sur fond d'insulte. La correction a bien fonctionnée et la leçon apprise par coeur, le lendemain, elle se rétracte, et devant les micros et caméras elle récite « j'ai jamais été avec mon beau-frère, Bernard est innocent, mon beau-frère est innocent ». Patatras. La suite était donc écrite, faute de charges probantes et suffisante, Bernard Laroche est remis en liberté, et ses avocats s'engouffrent comme l'eau dans la coque du Titanic par la brèche géante des vices de procédures, laissées par l'incompétence de ce juge qui voulait devenir célèbre ; qu'il se rassure il l'a été.
Laroche libéré, la famille exulte et parade devant les caméras. Qui ne connait pas la suite dramatique de cette affaire ? A l'annonce d'une nouvelle grossesse de Christine, un nouveau calvaire se profile contre le jeune couple. Jean-Michel Bezzina, journaliste, envoyé spécial de RTL à Lépanges, mais aussi auteur de maintes articles sous plusieurs pseudonymes et ce, dans de nombreux organes de presse n'a qu'un seul but en tête, vendre et vendre encore. Alors un cousin meurtrier, c'est banal, mais une mère infanticide, ça serait tellement plus lucratif. Dès lors, aussi aberrant que cela puisse paraître, Bezzina n'a plus qu'un combat, celui de faire accuser Christine Villemin de l'assassinat de son propre enfant. Très copain avec le commissaire Corazzi du SRPJ de Nancy, l'objectif de Bezzina est de faire dessaisir la gendarmerie de l'enquête par le juge Lambert, et de la confier à son ami. le juge Lambert n'ayant plus de coupable potentiel sous la main, l'enquête piétine, il faut remplacer Laroche libéré par un autre. Alors il cède à la pression et en 1985, le dossier est transféré au SRPJ de Nancy. La presse Bezzina déverse alors tout son fiel sur Christine, victime d'un lynchage médiatique sans précédent. Des années durant, cette mère déjà très éprouvée par la mort de son petit ange verra son visage à la une de tous les journaux, quotidiens et presse à scandale, surmonté de superlatif souvent injurieux. le commissaire Corazzi ordonne de nouvelles expertises graphologiques et lorsque le rapport des experts tombe il exulte. L'écriture de Christine semblant cette fois-ci apporter le plus de concordance, elle est désignée comme étant le corbeau. A cela, Corazzi ajoute une perquisition dans l'ancienne maison des Villemin inoccupée depuis plusieurs années, et y découvre miraculeusement des morceaux de cordelettes identiques à celle ayant liées Grégory. Dans son rapport, il oubliera volontairement de faire état de la présence de 2 tuiles étrangement empilée l'une sur l'autre et signalée par un beau-frère présent ce jour-là.
Laurence Lacour à relever toutes ses incohérences, et même si elle avoue avoir douté parfois elle a su rester à la surface de ce malstrom orchestré par Bezzina. Car Bezzina a gagné, Christine est inculpée pour l'assassinat de son enfant. Enceinte d'un deuxième enfant, ce qui ne manquera pas de déchainer les mauvaises passions, elle est très choquée et sera hospitalisée suite à des saignements et, c'est dans cette clinique que quelques jours plus tard Jean-Marie viendra lui annoncer qu'il vient de tuer Bernard Laroche qu'il accusait d'avoir tué Grégory.

le 16 octobre 1984, jour de la mort de leur enfant de 4 ans Grégory, la vie de ce jeune couple amoureux, heureux et tranquille à basculée dans un cauchemar qui devait durer 10 ans. Car suite à l'assassinat de son cousin Bernard Laroche, Jean-Marie Villemin a été inculpé et écroué. La vie de Christine déjà si éprouvée à continuée son chemin vers l'horreur. Suite à son inculpation, elle a été à son tour mise en détention. Jean-Michel Bezzina ne pouvait rêver meilleur scénario. Son fiel c'est répandu dans toute la presse, et sur l'antenne de RTL, lui faisant gagner des sommes phénoménales. Ne dit-ton pas que le malheur des uns fait le bonheur des autres ?
Il est terrible de vouloir résumer les 10 ans de terribles souffrances de Christine et Jean-Marie Villemin. Christine a été libérée puis par la suite innocentée. Une seule chose a permis à ce couple de traverser ces années d'épreuves : la force de leur amour. Pourtant des milliers d'articles de presse sur « l'affaire Grégory » ont envahis les kiosques des années durant. D'un côté, le clan Laroche était considéré comme les gentils, de l'autre les Villemin, les méchants.
le 24 décembre 1987 Jean-Marie Villemin est libéré sous contrôle judiciaire. La même année, l'enquête est reprise par la cour d'appel de Dijon sous la responsabilité du président Simon, pour supplément d'information. En réalité, ce juge, discret, pugnace, âpre à la tâche est obligé de reprendre l'affaire à zéro. Il renonce à ses droits à la retraite et se lance à corps perdu dans des investigations longues qui le mène à bien des reprises dans les Vosges. A l'instar du juge Lambert, le président Simon ne compte pas ses heures. Il refait en autre, chronomètre en main le trajet de Christine Villemin le soir de la disparition de Grégory. Il recoupe les témoignages du voisinage, et surtout il relève le chronographe du car derrière lequel la mère de Grégory disait avoir été bloqué par les vaches de la ferme voisine. Sa conclusion tombe, la mère de Grégory ne peut pas être l'auteur de l'assassinat de son fils. Mais, le juge Simon très fatigué et affaibli par un infarctus laissera le dossier dans les mains du juge Martin sans avoir pu mettre un nom sur les assassins de Gregory.
En 1993, la cour d'appel de Dijon prononce un non-lieu en faveur de Christine pour « absence totale de charges » et la même année, Jean-Marie est condamné à 5 ans d'emprisonnement dont un avec sursis. Compte tenu de ses années de préventive et des remises de peines, il sera libéré peu après.
Près de 10 années après le crime, l'assassin n'avait toujours pas de nom. le juge Lambert pour sa part pouvait se glorifier d'avoir largement conduit cette enquête à un véritable fiasco. Ses manquements répétés au respect du secret de l'instruction, les vices de procédures qui ont conduit des pièces majeurs à être retirée du dossier d'instruction, les mauvaises fréquentations journalistique qui l'on conduit à prendre les plus mauvaises décisions, les fausses pistes qui ont fait perdre un temps précieux à la recherche de la vérité, tout était réuni pour conduire cette enquête à un échec retentissant.
Malgré le professionnalisme et le sérieux du président Simon et ensuite de son successeur, le temps qui s'était écoulé n'a pas joué un bon rôle pour aider à la résolution de cette énigme. Les avocats des Villemin, ont pourtant tenté mais en vain de jouer leur vatout au cours du procès de Jean-Marie. Ils pensaient alors pouvoir faire parler Murielle Bolle, la belle-soeur de Bernard Laroche, mais cette dernière sous la haute surveillance de sa famille, n'est sortie de son silence que pour maintenir sa deuxième version, en faveur de l'innocence de Laroche.
En 2000, Christine et Jean-Marie, confortés par les grands progrès réalisés en matière de police scientifique ont demandé une expertise ADN sur un morceau de timbre d'une lettre du corbeau. Mais, les traces se sont révélées inexploitables. Depuis, d'autres recherche ADN ont été faites, sur les vêtements de Grégory et sur les cordelettes, mais en vain. En 1984, ces analyses scientifiques n'existaient pas encore, alors, pendant des années, les scellés et notamment les lettres anonymes sont passées de mains en mains sans aucunes précautions particulières. Aussi, aujourd'hui, de nombreuses empruntes papillaires et traces ADN y sont mêlées, rendant presque impossible toute identification sérieuse. Il est évident que si un tel crime se passait de nos jours, l'assassin serait rapidement arrêté, mais, peut-être aurait-il pris d'autres précautions.
Les enregistrements audio du corbeau de très mauvaise qualité, ont néanmoins permis d'identifier qu'il s'agissait de 2 personnes, un homme et une femme, sans toutefois pouvoir préciser leurs noms.
Comme beaucoup de parents dont un enfant a été victime d'une disparition ou d'un assassinat, les parents de Grégory ne lâchent rien et espèrent toujours enfin mettre un nom sur le monstrueux criminel de Grégory, et je pense qu'ils ont mille fois raison.
Au mois de juin 2017, hasard ou coïncidence, je venais de commencer la lecture du livre de Laurence Lacour « le bucher des innocents », lorsque j'entends sur l'antenne d'Europe 1, « nouveau rebondissement dans l'affaire Grégory ». Deux personnes venaient d'être mises en garde à vue, Marcel Jacob grand-oncle de Grégory et son épouse Thérèse, et 3 autres entendues librement : Albert et Monique Villemin, les grands parents et Ginette Villemin, belle-soeur de Jean-Marie, l'une des tantes du petit garçon. Marcel et Jacqueline Jacob, seraient soupçonnés d'avoir été les auteurs des lettres du corbeau et ils ont été mis en examen pour « enlèvement suivi de mort » et libérés sous control judiciaire avec obligation de rester séparés. Monique Villemin quant à elle serait soupçonnées d'avoir écrit les lettres de menace contre le juge Simon, mais eu égard à son âge et son état de santé laissée libre. En fin, quelques jours plus tard, j'apprends l'arrestation et la mise en garde à vue de Murielle Bolle, la fameuse belle-soeur de Bernard Laroche. Cette dernière incarcérée, est mise en examen pour les mêmes chefs d'accusation que les époux Jacob.
Dès lors, approche-t-on enfin de la vérité, 33 ans après la mort de Grégory ? En tout cas, pour ma part, j'adhère de plus en plus à un scénario qui semble se dessiner peu à peu ; Les époux Jacob, mus par une jalousie féroce et une haine sans borne auraient versés sur les grands-parents et les parents de Grégory et ce, des années durant un flot ininterrompus d'appels téléphoniques et de lettres. Puis, leur fiel ne suffisait plus à étanché leur soif de vengeance. Alors, ils ont malheureusement mis leurs menaces à exécution, en ayant découvert au cours d'un appel, que le talon d'Achille de Jean-Marie c'était son fils, Grégory.
Très proche de Bernard Laroche, ce couple diabolique, l'aurait amené à enlever Grégory, et leur remettre l'enfant. Jusqu'ici, ce scénario colle parfaitement aux premiers aveux de Murielle Bolle qui avait parfaitement décrit les lieux du rapt. Qui se serait méfié d'un homme au volant d'un véhicule vert, somme toute banal, accompagné d'une jeune fille et de 2 enfants en bas âge ? Pourtant, certains témoins parleront d'un véhicule vert avec au volant un homme assez costaud accompagné d'une femme rousse. Ensuite, la voiture s'est arrêtée, conformément au récit de Murielle Bolle, Bernard Laroche à emmener l'enfant et est revenu peu de temps après, seul. Là, le récit s'arrête et la suite du scénario reste à écrire. le livre de Laurence Lacour, mais aussi celui de commandant de gendarmerie Sesmat, premier enquêteur m'ont beaucoup éclairée sur cette affaire, et, les derniers rebondissements m'invitent à écrire la suite du macabre scénario. Je suis persuadée que dès l'annonce de la découverte du corps, Bernard Laroche a appris la nouvelle totalement sidéré et incrédule. Car ce qui lui avait très vraisemblablement été présenté comme un enlèvement de Grégory pour mettre les Villemin dans l'angoisse, n'était en fait que le début d'un scénario macabre qui allait conduire les époux Jacob à supprimer Grégory. Tout d'abord, il leur a fallu calmer l'enfant pour lui éviter de prendre peur et de crier, d'où, la piqure d'insuline, dont le flacon et la seringue ont été retrouvés sur les lieux de l'immersion. Ensuite, ficeler l'enfant faisait partie de la mise en scène, il ne fallait surtout pas q
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