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Critique de Dixie39


Ça a débuté comme ça ! Sur un présentoir de MA médiathèque. J'étais assez sceptique. Ça va donner quoi toi et moi ? Tu sais pas dessiner, je ne sais pas écrire... Il reste la confiance. Alors j'ai dit "Banco, il est pour moi !"
Je t'ai oublié sur un meuble deux bonnes semaines. Puis je t'ai ouvert. C'est là que tout a vraiment commencé. "Je ne lis pas un écrivain, je converse avec lui". On a beaucoup conversé...
Ce serait présomptueux de dire que je suis partie en exil. Car c'est une chose terrible qu'il ne faut pas prendre à la légère, ne pas galvauder. Mais j'ai ressenti, non un déracinement, mais une certaine forme d'étrangeté, de celles qui ne font pas souffrir. Il y a ce dépaysement des voyages qu'on ne trouve peut-être que dans les livres, ceux dans lesquels on se sent bien. Et je m'y suis plu. Pourtant le propos est souvent grave, parfois grinçant, glaçant ! Brooklyn, Baldwin et cette Amérique.
"Dans la prochaine fois le feu, il lance comme un dernier avertissement à cette Amérique riche et insouciante qui semblait ignorer qu'elle dansait sur un volcan. Et ce feu était constamment ravivé par le racisme, l'exclusion et l'intolérance. Une Amérique misérable (affamée, pauvre, sans aucun droit) s'apprêtait à demander des comptes à cette Amérique puissante, riche et privilégiée. Baldwin s'est alors aperçu que ces deux Amériques vivaient en fait sur deux planètes différentes. L'une hurlant à pleins poumons sa détresse, et l'autre qui s'était arrangée pour que ce tintamarre ne puisse jamais l'atteindre."
Et on en est toujours là !

Je te ramène demain. Fais un beau voyage...
Lien : http://page39.eklablog.com/l..
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