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Critique de Lounima


Trois Keil, trois personnes qui ne se connaissent pas, se rencontrent lors d'un rassemblement familial gigantesque. Leurs points communs ? Partager un nom de famille, une histoire tragique et une tare, presque une malédiction : ne pas savoir aimer.
Léa Keil est née à Berlin à la fin de la guerre 39-45. Handicapée de l'amour, elle donne du bonheur aux gens à travers la magie qui émane de son violoncelle. Lorsqu'elle joue, les gens lui sourient, l'acclament mais elle, elle n'aime personne. Elle donne son corps à des amants de passage qu'elle ne revoit jamais. Seul son frère de coeur avec qui elle a grandi à l'orphelinat connaît tous ses secrets...
Lila Keil est née en Belgique à la fin de la guerre. Elle grandit dans une famille traumatisée par la guerre, incapable d'aimer et devient, elle aussi, une handicapée de l'amour et se construit une vie secrète, la nuit, sur le ring où elle se transforme en Gladiatora.
Julius Keil est né à Seattle en 1966. Étouffé par l'amour de sa mère, il se marie très jeune à la plus belle femme de Seattle mais la trompera bien vite avec la plus laide...

J'ai plongé avec plaisir dans cette histoire qui avait tout pour me plaire : un titre poétique, l'évocation d'un monde qui se délite, un espoir qui s'amenuise, une réflexion intéressante sur l'après-guerre, des personnages torturés, travaillés au corps et une écriture qui m'a beaucoup plu (des phrases rythmées malgré leur longueur de plusieurs pages parfois !). Mais, page après page, une certaine lassitude m'a gagnée : où l'auteur voulait-elle en venir ? A quoi servaient tous ses détails, ses anecdotes ? Où était la trame principale du roman ? Je me suis donc peu à peu essoufflée avec une seule idée en tête : à quand la fin ? C'est dommage parce que j'ai vraiment beaucoup aimé le début du roman, les longueurs beaucoup moins...

A discuter ! ;-)
Lien : http://loumanolit.canalblog...
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