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Critique de Luque74
L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes est un roman paru en 2015, écrit par Karine Lambert. Mme Lambert est une photographe Belge et essaye de transmettre des moments de vie, que ce soit à travers la photographie ou les mots. L'amour de la vie, la perte de repères ou la solidarité sont des thèmes récurrents dans ses ouvrages et notamment dans celui dont nous allons parler. Elle dit à ce sujet : "écrire, c'est mettre de l'ordre dans mes émotions, un espace de liberté, un grand terrain de jeu... Et vivre toutes les vies que je ne vivrai jamais."
Le résumé présent sur la quatrième de couverture nous apporte énormément sur le déroulement du livre. Nous suivons Juliette, nouvelle arrivante dans ce singulier immeuble dont les habitantes (et particulièrement une), refusent l'accès à tous les hommes. Seul un homme a le droit d'y pénétrer, Jean-Pierre, un chat. La tension présente dans le livre réside dans le rapport des femmes aux hommes. En effet, toutes les femmes de l'immeuble continuent de penser aux hommes et certaines continuent à en aimer intérieurement. Juliette, quant à elle, ne comprend pas ce diktat et cherche l'amour du haut de sa jeunesse. A priori, nous pourrions penser à un immeuble de femmes émancipées des hommes et totalement libres. Que nenni,
Ce roman est divertissant. Il est divertissant dans le cadre où, quelques heures durant, il m'a fait plonger dans un monde différent et m'a détourné de mes préoccupations. En effet, l'autrice nous plonge dans le XXIe siècle sans toutefois nous ancrer dans une date précise, ce qui facilite une identification à l'univers du roman. de plus, je trouve la plume plutôt abîle sur un point. J'aime bien la manière de laisser le lecteur dans le trouble et l'incompréhension en faisant de nombreux sauts spatio-temporels. Attention, rien de fantaisiste, mais il est sympathique de se retrouver, d'un chapitre à l'autre, quelques heures plus tard sans être prévenu, ou de se retrouver auprès d'un autre personnage sans s'en rendre compte immédiatement. J'aime ces ouvrages qui troublent et qui nous poussent hors de notre zone de confort.
Paradoxalement, j'ai trouvé ce roman très banal. En lisant cet ouvrage, j'ai reconnu ces livres qui paraissent par grappes chaque année et qui salissent les librairies avec d'énormes banderoles rouges brulantes : "BEST SELLER". Ces mêmes tas de feuilles qui n'arborent que de banales intrigues dont le seul objectif est de divertir. Ces mêmes tas de feuilles qui ne marquent point les esprits et qui, dès la dernière page survolée, s'égarent dans les bibliothèques ou sont projetés dans les boites à livres. Vous l'aurez compris, ce roman n'a rien d'un Camus, il ne m'a pas vraiment intéressé, troublé. Son contenu aurait pu être densifié en explorant par exemple, la psychologie de ces femmes. Malheureusement, nous survolons simplement une histoire, et aucune réelle problématique n'est soulevée avec ce livre. Bien sur, l'amour est questionné, la dépendance au hommes est aussi soulevée. Mais, selon moi, cela ne suffit pas, ce livre me parait creux, dans le sens où seuls des faits nous sont énumérés mais nous ne ressentons pas de tensions, pas de troubles. Pas d'émotions... Comble de ces livres commerciaux, l'autrice rajoute maladroitement du surnaturel dans son oeuvre. En effet, à quelques reprises, allusion est faite à des phénomènes surnaturels. Par exemple, la propriétaire de l'immeuble qui se suicide après avoir vu ses bambous fleurir (qui fleurissent tous les cent vingt-sept ans), ou encore, des allusions à des transmissions de pensées lorsque Juliette apprend la mort de la reine, avec, littéralement cité "Transmissions de pensées ?". Je n'arrive pas à voir l'intérêt de placer du surnaturel ici, j'ai l'impression qu'ils fut déposé pour ornementer le livre.
En conclusion, ce livre a quelques points intéressants, comme les sauts spatio-temporels, que je trouve délicieusement troublants. Cependant, dans la globalité, ce livre me parait creux. L'intrigue est basique, très peu d'émotions sont transmises et les questions soulevées sont banales. J'ai l'habitude, à la fin de mes critiques, de faire une petite ouverture en développant une idée du livre mais je n'arrive pas à en trouver.
Je conseille fortement ce livre aux adeptes de romans en tout genre, qui veulent simplement s'évader et se vider l'esprit. Cependant, je déconseille ce livre aux amoureux des intrigues saturant de questionnements profonds qui vous créent des noeuds au cerveau.
Le résumé présent sur la quatrième de couverture nous apporte énormément sur le déroulement du livre. Nous suivons Juliette, nouvelle arrivante dans ce singulier immeuble dont les habitantes (et particulièrement une), refusent l'accès à tous les hommes. Seul un homme a le droit d'y pénétrer, Jean-Pierre, un chat. La tension présente dans le livre réside dans le rapport des femmes aux hommes. En effet, toutes les femmes de l'immeuble continuent de penser aux hommes et certaines continuent à en aimer intérieurement. Juliette, quant à elle, ne comprend pas ce diktat et cherche l'amour du haut de sa jeunesse. A priori, nous pourrions penser à un immeuble de femmes émancipées des hommes et totalement libres. Que nenni,
Ce roman est divertissant. Il est divertissant dans le cadre où, quelques heures durant, il m'a fait plonger dans un monde différent et m'a détourné de mes préoccupations. En effet, l'autrice nous plonge dans le XXIe siècle sans toutefois nous ancrer dans une date précise, ce qui facilite une identification à l'univers du roman. de plus, je trouve la plume plutôt abîle sur un point. J'aime bien la manière de laisser le lecteur dans le trouble et l'incompréhension en faisant de nombreux sauts spatio-temporels. Attention, rien de fantaisiste, mais il est sympathique de se retrouver, d'un chapitre à l'autre, quelques heures plus tard sans être prévenu, ou de se retrouver auprès d'un autre personnage sans s'en rendre compte immédiatement. J'aime ces ouvrages qui troublent et qui nous poussent hors de notre zone de confort.
Paradoxalement, j'ai trouvé ce roman très banal. En lisant cet ouvrage, j'ai reconnu ces livres qui paraissent par grappes chaque année et qui salissent les librairies avec d'énormes banderoles rouges brulantes : "BEST SELLER". Ces mêmes tas de feuilles qui n'arborent que de banales intrigues dont le seul objectif est de divertir. Ces mêmes tas de feuilles qui ne marquent point les esprits et qui, dès la dernière page survolée, s'égarent dans les bibliothèques ou sont projetés dans les boites à livres. Vous l'aurez compris, ce roman n'a rien d'un Camus, il ne m'a pas vraiment intéressé, troublé. Son contenu aurait pu être densifié en explorant par exemple, la psychologie de ces femmes. Malheureusement, nous survolons simplement une histoire, et aucune réelle problématique n'est soulevée avec ce livre. Bien sur, l'amour est questionné, la dépendance au hommes est aussi soulevée. Mais, selon moi, cela ne suffit pas, ce livre me parait creux, dans le sens où seuls des faits nous sont énumérés mais nous ne ressentons pas de tensions, pas de troubles. Pas d'émotions... Comble de ces livres commerciaux, l'autrice rajoute maladroitement du surnaturel dans son oeuvre. En effet, à quelques reprises, allusion est faite à des phénomènes surnaturels. Par exemple, la propriétaire de l'immeuble qui se suicide après avoir vu ses bambous fleurir (qui fleurissent tous les cent vingt-sept ans), ou encore, des allusions à des transmissions de pensées lorsque Juliette apprend la mort de la reine, avec, littéralement cité "Transmissions de pensées ?". Je n'arrive pas à voir l'intérêt de placer du surnaturel ici, j'ai l'impression qu'ils fut déposé pour ornementer le livre.
En conclusion, ce livre a quelques points intéressants, comme les sauts spatio-temporels, que je trouve délicieusement troublants. Cependant, dans la globalité, ce livre me parait creux. L'intrigue est basique, très peu d'émotions sont transmises et les questions soulevées sont banales. J'ai l'habitude, à la fin de mes critiques, de faire une petite ouverture en développant une idée du livre mais je n'arrive pas à en trouver.
Je conseille fortement ce livre aux adeptes de romans en tout genre, qui veulent simplement s'évader et se vider l'esprit. Cependant, je déconseille ce livre aux amoureux des intrigues saturant de questionnements profonds qui vous créent des noeuds au cerveau.
