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Critique de 1967fleurs


L'année 2018 s'achève et je viens de refermer Avec toutes mes sympathies d'Olivia Lamberterie.

Je ne regrette rien de cette lecture.

Olivia nous plonge dans sa vie d'artisto en y mettant des nuances, de la lucidité, de l'humour.
Elle nous raconte sa famille, sa vie, le silence autour de la souffrance « est ce pour cela que dans notre famille, les mots ont tant de peine à sortir, et que les maux, nous les planquons sous les oreillers à taie impeccablement repassée ? chez nous on souffre avec un devoir de réserve.

Ecrire est donc une prise de risques…

L'auteur trouve les mots juste qui font mouche. Ce livre est riche, d'anectodes littéraires, de tranches de vie.

Son récit tourne autour de l'année 2015 et principalement la perte de son frère Alex.

Malgré tout l'étayage familial, sa situation personnelle réussie, Alex avait le mal de vivre. Il était dépressif. La mélancolie l'a conduit à commettre l'irréparable. Il n'a pas eu le courage de rester.

Olivia a écrit pour retrouver la trace de ce frère perdu. Elle le fait avec brio, élégance. Elle a la plume facile bien qu'elle puisse nous dire « ce livre qui n'aurait jamais dû exister, puisque tu n'aurais jamais dû mourir ».

C'est un livre sur l'absence, le manque, la peine, l'impuissance qu'entraînent la perte d'un être cher.

Pour ne pas le perdre une seconde fois, elle nous laisse ses mots pour apaiser son chagrin. Elle a l'art de parler des autres, de l'autre, de soi, sans fioritures. Ca glisse. Elle écrit pour ne pas oublier les jours heureux avec lui.
Un livre à ne pas manquer, à méditer…
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