Marc Lambron, réveille les années 70 avec beaucoup de lucidité. Il évoque avec ironie mais aussi avec tendresse et nostalgie les amours déçues, les idéaux trahis, les désillusions de ses personnages et leur jeunesse évanouie ; les petites et grandes corruptions d'une époque marquée par l'emprise de la télévision, du sexe, de la mode et de politique, des jeux de pouvoir.
«
Les menteurs» est avant tout le roman d'une époque, celle de la parenthèse désenchantée...
Quant aux personnages, ils sont si bien incarnés qu'on (ou du moins, ceux qui comme moi, sont nés aux alentours des années 60) a l'impression d'avoir déjà croisé, aimé ou détesté Karine, Claire et Pierre.
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