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Critique de Hardiviller


Monsieur Lamy , vous tentez bien maladroitement de nous faire croire que Brassens , somme toute , serait peu ou prou catho . Une fois au moins sur cinq pages , vous y allez de l'évêque , au monseigneur , en passant par le père , OR on ne nous fera pas croire que Jojo allait à la messe ou à confesse . C'était un être d'une grande humanité , nous n'en doutons pas un instant , un homme droit , un brave type .
En quatrième de couverture , même propos exagéré attribué à Paul Fort : " c'était un anarchiste pour rire " , on peut rire de tout mais il est de notoriété , restreinte certes , mais incontestable que le poète fit partie du staff rédactionnel du journal " le libertaire " ,qu'il était antimilitariste , anti-autoritaire , n'aimait pas les lois , bref un anar modéré et non violent , mais un anar tout de même .
Cela s'assimile à du mensonge , que de vouloir amoindrir les engagements de Brassens , tout autant que ceux de Camus ou d'autres , et cette démarche là est malheureusement bien courante . On la nomme " RECUPERATION " et c'est un vilain mot .
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