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Critique de karmemma
Sous le pseudonyme de Byron Lane se cache Couilles-Molles, ex assistant de star auprès de nulle autre que Carrie Fisher, alias la Princesse Leïa dans Star Wars. Pour le bénéfice du roman, celle-ci devient Kathi Kannon, ex-star droguée, farfelue, capricieuse, auprès de laquelle Charlie, un jeune gay en dépression, vient chercher "un nouvel espoir" (lol).
Ceci posé, on ne peut pas vraiment s'empêcher de se vautrer dans le voyeurisme, tout en se demandant à chaque page si "c'était vraiment comme ça", ce qui n'a en réalité pas beaucoup d'importance, car avant d'être un récit hollywoodien cocasse, A star is bored est d'abord la quête initiatique et psychologique d'un homme détruit par la mort prématurée de sa mère et les violences psychologiques de son père. Bref, ce n'est pas de Kathi qu'il est question, elle sert juste de décor, pour attirer le regard sur Charlie, personnage au bord du suicide, cynique à mort, aigri par ses défaites amoureuses successives, en lutte contre ses propres névroses dont il a assez précisément conscience grâce aux bons soins de Therapista (sa psy).
Le bandeau sur la couverture nous l'a promis "jubilatoire", le roman est en effet assez truculent au début, puis s'installe dans une routine plutôt pénible - il n'y a pas que la star qui s'ennuie, si vous voulez mon avis. Mais bon, le désintérêt progressif qu'on ressent pour cette patronne envoûtante dans les premières pages, qui finit par nous apparaître comme un personnage abusif et détestable, est du coup assez bien rendu.
Il faut finir le livre juste pour l'espoir de voir Charlie dire au moins une fois "non" aux personnes qui lui font du mal et "oui" à celles qui lui font du bien. Il peut alors candidater pour la catégorie "feel good", sous-catégorie "beaucoup trop de pages".
Ceci posé, on ne peut pas vraiment s'empêcher de se vautrer dans le voyeurisme, tout en se demandant à chaque page si "c'était vraiment comme ça", ce qui n'a en réalité pas beaucoup d'importance, car avant d'être un récit hollywoodien cocasse, A star is bored est d'abord la quête initiatique et psychologique d'un homme détruit par la mort prématurée de sa mère et les violences psychologiques de son père. Bref, ce n'est pas de Kathi qu'il est question, elle sert juste de décor, pour attirer le regard sur Charlie, personnage au bord du suicide, cynique à mort, aigri par ses défaites amoureuses successives, en lutte contre ses propres névroses dont il a assez précisément conscience grâce aux bons soins de Therapista (sa psy).
Le bandeau sur la couverture nous l'a promis "jubilatoire", le roman est en effet assez truculent au début, puis s'installe dans une routine plutôt pénible - il n'y a pas que la star qui s'ennuie, si vous voulez mon avis. Mais bon, le désintérêt progressif qu'on ressent pour cette patronne envoûtante dans les premières pages, qui finit par nous apparaître comme un personnage abusif et détestable, est du coup assez bien rendu.
Il faut finir le livre juste pour l'espoir de voir Charlie dire au moins une fois "non" aux personnes qui lui font du mal et "oui" à celles qui lui font du bien. Il peut alors candidater pour la catégorie "feel good", sous-catégorie "beaucoup trop de pages".
