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Critique de Bigmammy
Les albums produits en coédition par Historia et Ouest-France sont toujours d'une grande qualité. Celui consacré à Tintin et la mer n'échappe pas à la règle. Car moi aussi, en pensée, j'ai navigué au bout du monde en compagnie de mes héros favoris, sur ou sous les mers avec le Capitaine Haddock et ses bitures légendaires, le professeur Tournesol et ses machines extraordinaires, les marins félons comme Allan et les richissimes armateurs comme Rastapopoulos …
Le voyage est naturellement l'apanage du reporter – on dirait aujourd'hui de l'envoyé spécial – qui se doit de participer aux événements marquants de la planète … et même de son satellite. Pour voyager, à l'époque où Hergé commence ses albums, il faut s'embarquer : prestigieux transatlantiques, cargos brinquebalants, chaloupes, sous-marins de poche, hydravions … Il est nécessaire aussi de garder le contact : par T.S.F., en alphabet Morse … pour découvrir des trésors enfouis, des îles éphémères, comprendre les chansons de marins, partir en bordée …
Chaque chapitre de l'album éclaire ces différentes facettes et apporte une multitude d'informations étonnantes : j'y ai appris que la troisième cheminée du Normandie était factice, juste installée pour la symétrie et qu'elle
renfermait le chenil du bord, que Guillaume II qui sillonnait les mers à bord de son yacht Hohenzollern était constamment malade à bord d'un navire, que la consommation journalière d'alcool à Audierne en 1897 (3000 habitants et 60 cabarets) représentait en moyenne 19 litres de vin …
Le rappel des plus grandes catastrophes maritimes – en particulier celle du Cap Arcona en mai 1945 qui fit plus de 5000 victimes – l'analyse des causes de l'affaiblissement de la flotte de commerce française sont aussi très pertinentes. Un livre plutôt destiné à la génération des tintinophiles de ma génération, mais qui apportera bien des notions historiques – il paraît que les programmes consacrés à l'histoire font un tabac sur les grandes chaînes de télévision – aux jeunes générations. Un ouvrage un peu trop savant peur-être ?
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
Le voyage est naturellement l'apanage du reporter – on dirait aujourd'hui de l'envoyé spécial – qui se doit de participer aux événements marquants de la planète … et même de son satellite. Pour voyager, à l'époque où Hergé commence ses albums, il faut s'embarquer : prestigieux transatlantiques, cargos brinquebalants, chaloupes, sous-marins de poche, hydravions … Il est nécessaire aussi de garder le contact : par T.S.F., en alphabet Morse … pour découvrir des trésors enfouis, des îles éphémères, comprendre les chansons de marins, partir en bordée …
Chaque chapitre de l'album éclaire ces différentes facettes et apporte une multitude d'informations étonnantes : j'y ai appris que la troisième cheminée du Normandie était factice, juste installée pour la symétrie et qu'elle
renfermait le chenil du bord, que Guillaume II qui sillonnait les mers à bord de son yacht Hohenzollern était constamment malade à bord d'un navire, que la consommation journalière d'alcool à Audierne en 1897 (3000 habitants et 60 cabarets) représentait en moyenne 19 litres de vin …
Le rappel des plus grandes catastrophes maritimes – en particulier celle du Cap Arcona en mai 1945 qui fit plus de 5000 victimes – l'analyse des causes de l'affaiblissement de la flotte de commerce française sont aussi très pertinentes. Un livre plutôt destiné à la génération des tintinophiles de ma génération, mais qui apportera bien des notions historiques – il paraît que les programmes consacrés à l'histoire font un tabac sur les grandes chaînes de télévision – aux jeunes générations. Un ouvrage un peu trop savant peur-être ?
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