Si les interrogations posées ne manquent pas de pertinence, l'emballage frise la bêtise et le ridicule. Pour un livre qui se propose de bousculer les idées reçues, il a l'humour aviné d'une fin de repas. Convenu, bas-de-gamme, basé sur des clichés grossiers, voire misogyne !
"Les filles, c'est de notoriété publique, ont toujours quelque-chose à se raconter." (19)
"Dieu merci, les salles d'attente obscures des médecins généralistes recèlent un merveilleux trésor pour les femmes du monde entier : les magazines..." (42)
Le second degré, qui était sans doute escompté, ne fonctionne pas du tout. On a surtout l'impression d'être pris pour des ânes.
En fait de bousculade, les démentis sont très inégaux. Si certains points ne manquent pas de pertinence - le cœur a ses raisons, l'âge du chien, la congélation... - beaucoup d'autres sont en revanche alambiqués. Les auteurs cherchent volontairement à nous contredire, nous embrouiller, pour finalement n'apporter avec arrogance que des nuances à une affirmation de départ qui n'était pas si fausse que ça. Elles cherchent des poux dans la tête de chiens qui se mordent la queue.
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