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Critique de Tristale


Si Marguerite n'aime pas ses fesses, elle n'aime pas grand chose non plus et n'a d'opinion sur rien. Naïve au point d'accepter que son mec, gros fainéant, macho, réac de mes deux et obsédé, vive à ses crochets.
Exploité par une maison d'édition elle va y rencontrer DDM un ex président vieillissant qui veut absolument lui dicter ses mémoires. Se noue alors entre eux une relation particulière. Ce vieillard désinhibé par un Alzheimer de plus en plus envahissant, va ainsi permettre à Marguerite de sortir de sa coquille.
Entre aussi dans l'équation un flic, tenace et fouineur, un majordome prudent, une mère volage et volubile, une morte qui cause bien des sueurs froides à tout le monde, surtout certains hommes de l'ombre qui tirent des ficelles qu'ils ne veulent pas voir se rompre.

Erwan Larher nous offre une vue de la société actuelle, où celle du siècle précédent continue d'intercéder en sous main. Et ce que l'on voit,t si par moment on en rit, nous fait grincer des dents. Parce que c'est pas joli-joli et peu flatteur, que ce soit pour la gente masculine ou féminine d'ailleurs.
Marguerite on a bien envie de lui coller quelques claques pour la faire réagir, et à Jonas, son petit copain obsédé, de lui couper son "gros machin", histoire de lui ôter l'envie de l'exhiber, et lui coudre sa bouche de donneur de leçon pour ne plus l'entendre débiter des âneries.
Le seul a trouver grâce à mes yeux, c'est DDM, cet ex-président, que l'Alzheimer rends plus humain, et qui cherche la rédemption, et avec lui d'autres, dans l'ombre.

Un récit satirique, qui nous renvoie en pleine figure certains de nos travers ( si,si, chaque lecteur y trouvera un peu de lui hélas), parce qu'on est des humains, donc des êtres imparfaits. Et quand on sait ça, on sourit volontiers au traits d'humour couleur poussin, tirés par Erwan Larher.
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