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Critique de Diotime


(...) Il existe dans le monde un Principe de Rébellion Suffisante, faisant cercle avec la Maîtrise, stipulant qu'on a toujours de bonnes "raisons" de se rebeller... Ce principe présuppose avant tout l'existence du Mal et la nécessité absolue de s'en défendre. C'est ainsi que la résistance est confondue avec une simple défense ; comme position (elle-même mondaine) et non comme posture (subjective immanente) elle ne peut que se poser en s'opposant, et ne sait agir autrement qu'en réagissant.

Qu'elle soit de défense ou d'attaque, au service des forts ou au service des faibles, la lutte a toujours été pensée comme agôn (dirigée contre quelque chose) mais jamais comme telle, de façon immanente. Cette confusion originelle, cette interprétation grecque de la lutte est donc clairement aussi bien le fait de la philosophie.

Il faut régler le problème de la maîtrise et de la rébellion, d'abord avec la philosophie car la philosophie est la véritable maîtrise ou pensée-monde.

Dans le cadre de cette pensée-monde, la maîtrise et la rébellion se déterminent réciproquement en une dyade qu'on peut appeler "Surmaîtrise".

La philosophie est le Surmaître en ceci qu'elle se divise "volontairement" entre un maître et son rebelle ; faisant ainsi le rebelle elle s'assure de l'avoir toujours vaincu. le refus de la croyance propre au Surmaître caractérise inversement la posture en-lutte, ou esprit de lutte, au-delà du Principe de Révolte (-Suffisante). (...)
Lien : http://la-non-philosophie.bl..
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