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Critique de JulietteB_HC
Un beau ballet de mots...
C'est par des changements de narrateur impromptus que les Valses Intimes nous invite véritablement à faire le tour des sentiments ressentis par chacun des personnages. Sur la piste de danse, une petite maison près de Marseille, Mathias, le fils, Blanche, l'infirmière et Georges, le beau-père, se croisent et s'affairent. La musique est celle d'un requiem. Hermine, mère, femme, maîtresse est atteinte d'un cancer et sur le point de mourir. Face à l'omniprésence de la mort et de la maladie, les protagonistes se dévoilent et la vie tente de reprendre ses droits. Mais quelle vision de l'avenir avoir quand le passé reste encore flou ? Pour Mathias, son retour dans sa maison d'enfance est l'occasion de percer le mystère qui entoure son véritable père et de renouer avec sa mère. Quant à Blanche, le commencement d'une nouvelle relation amoureuse lui permettrait peut-être d'oublier les violences de son ex-mari.
Au travers de ce premier roman, Émilie Lassaigne, médecin, nous livre sa vision de la mort et son rapport à la vie. A l'instar de Blanche, c'est un roman qui soigne. Dans un style doux, presque murmuré, l'auteure nous parle de nos proches. de tous ceux qui sont là et qui ont toujours été là mais qui peut-être, un jour, s'en iront. Pour autant, ce roman n'est pas un roman triste. C'est un roman de l'acceptation. Quand le temps sera venu, peu importe les secrets encore gardés, il faudra leur dire au revoir et continuer. Entre les pages de ce livre, on se sent comme un intrus, le témoin privilégié d'événements trop forts et trop intimes pour être partagés et qui, inévitablement, nous ramènent à nous et au bonheur d'être là, en vie, ensemble. Encore un peu, encore un tout petit peu. D'une rare poésie.
C'est par des changements de narrateur impromptus que les Valses Intimes nous invite véritablement à faire le tour des sentiments ressentis par chacun des personnages. Sur la piste de danse, une petite maison près de Marseille, Mathias, le fils, Blanche, l'infirmière et Georges, le beau-père, se croisent et s'affairent. La musique est celle d'un requiem. Hermine, mère, femme, maîtresse est atteinte d'un cancer et sur le point de mourir. Face à l'omniprésence de la mort et de la maladie, les protagonistes se dévoilent et la vie tente de reprendre ses droits. Mais quelle vision de l'avenir avoir quand le passé reste encore flou ? Pour Mathias, son retour dans sa maison d'enfance est l'occasion de percer le mystère qui entoure son véritable père et de renouer avec sa mère. Quant à Blanche, le commencement d'une nouvelle relation amoureuse lui permettrait peut-être d'oublier les violences de son ex-mari.
Au travers de ce premier roman, Émilie Lassaigne, médecin, nous livre sa vision de la mort et son rapport à la vie. A l'instar de Blanche, c'est un roman qui soigne. Dans un style doux, presque murmuré, l'auteure nous parle de nos proches. de tous ceux qui sont là et qui ont toujours été là mais qui peut-être, un jour, s'en iront. Pour autant, ce roman n'est pas un roman triste. C'est un roman de l'acceptation. Quand le temps sera venu, peu importe les secrets encore gardés, il faudra leur dire au revoir et continuer. Entre les pages de ce livre, on se sent comme un intrus, le témoin privilégié d'événements trop forts et trop intimes pour être partagés et qui, inévitablement, nous ramènent à nous et au bonheur d'être là, en vie, ensemble. Encore un peu, encore un tout petit peu. D'une rare poésie.
