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Critique de christellefillion
Le récit se déroule dans la ville de Provo où la majorité des habitants sont membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. D'ordinaire, je ne suis vraiment pas fan de tout ce qui gravite autour de la religion, mais malgré mes appréhensions, je n'ai eu aucun mal à me plonger dans histoire.
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L'écriture est agréable et très naturelle. Quant à l'évolution entre les deux personnages centraux, elle se met en place progressivement de façon intelligente, avec une charge émotionnelle reposant sur l'acceptation de soi, le regard des autres et la possibilité de franchir le pas dans une société bien souvent hermétique à ce qui ne rentre pas dans les cases.
Les sentiments qu'éprouve Sebastian à l'égard de Scott se heurtent à la peur de se voir rejeter par sa communauté, de décevoir ses parents, d'admettre tout simplement d'être gay.
Cette lecture m'a conforté dans l'idée que les institutions religieuses, au-delà des valeurs morales qu'elles véhiculent, font parfois preuve d'un manque de compréhension et de tolérance. Rien ne sert de clamer des "aime ton prochain" à tout va lorsque que votre esprit, bien trop étriqué, rejette en bloc les relations homosexuelles jugées contre-nature.
J'aime à croire que les mentalités évoluent. Pourtant, il existe malheureusement différents degrés d'acception, de la même façon qu'un fossé sépare la théorie de la pratique, ce que nous prétendons de ce que nous pensons réellement.
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Si vous cherchez une romance faisant fi des préjugés sans être donneuse de leçons, Autoboyographie me semble tout à fait appropriée. À bon entendeur...
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L'écriture est agréable et très naturelle. Quant à l'évolution entre les deux personnages centraux, elle se met en place progressivement de façon intelligente, avec une charge émotionnelle reposant sur l'acceptation de soi, le regard des autres et la possibilité de franchir le pas dans une société bien souvent hermétique à ce qui ne rentre pas dans les cases.
Les sentiments qu'éprouve Sebastian à l'égard de Scott se heurtent à la peur de se voir rejeter par sa communauté, de décevoir ses parents, d'admettre tout simplement d'être gay.
Cette lecture m'a conforté dans l'idée que les institutions religieuses, au-delà des valeurs morales qu'elles véhiculent, font parfois preuve d'un manque de compréhension et de tolérance. Rien ne sert de clamer des "aime ton prochain" à tout va lorsque que votre esprit, bien trop étriqué, rejette en bloc les relations homosexuelles jugées contre-nature.
J'aime à croire que les mentalités évoluent. Pourtant, il existe malheureusement différents degrés d'acception, de la même façon qu'un fossé sépare la théorie de la pratique, ce que nous prétendons de ce que nous pensons réellement.
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Si vous cherchez une romance faisant fi des préjugés sans être donneuse de leçons, Autoboyographie me semble tout à fait appropriée. À bon entendeur...
