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Critique de Lagagne
Lady First : L'auteure nous fait vivre les dernières heures de l'épouse d'un dictateur, pendant le soulèvement du peuple, qui se dirige vers le palais.
Nous avons là une critique, sous forme de farce, des dictateurs, de la soif du pouvoir, de la violence des puissants. Lady First est une caricature d'ivresse de pouvoir, totalement déconnectée de la réalité. Elle ignore, volontairement ou non, la révolte du peuple. Elle pense être en mesure de toujours tout diriger, sans se rendre compte de sa déchéance, ce qui la rend grotesque. L'attitude de sa "gazelle", sa conseillère transgenre hautement superficielle y participe.
Le personnage de la journaliste réunit les tensions entre deux aspects de sa profession : la manipulation médiatique et la résistance engagée.
Le seul doute que je peux avoir sur cette pièce est sa capacité à vivre dans le temps. Les références à Facebook, Twitter, Snapchat, etc... vont elles traverser le temps? J'ai comme un doute (cette remarque est aussi valable pour e-passeur). Mais cela en fait d'autant plus une pièce actuelle, ancrée dans notre réalité présente.
e-passeur.com : Dans une société totalement inégalitaire, les réfugiés sont la norme. e-passeur est l'homme le plus puissant, patron de la multinationale qui guide les réfugiés dans leurs périples, par le biais d'applications sur leur smartphone. Ce personnage cynique nous présente les histoires de Anaba, Hoa Mi et Zeynab, trois femmes aux parcours différents mais ayant eu recours aux mêmes services.
C'est une pièce courte, qui fait pleinement écho à la triste actualité. L'inégalité grandissante des richesses, l'expansion du nombre de réfugiés, le cynisme du monde économique, l'omniprésence de la technologie, la disparition des traditions et des différences, l'indifférence face aux destins tragiques des êtres humains.
Pour les deux pièces, des indications scéniques, des consignes, des suggestions de l'auteur, des conseils de mise en scène rendent cette lecture assez visuelles finalement (d'autant plus quand on connaît le théâtre du peuple de Bussang).
Nous avons là une critique, sous forme de farce, des dictateurs, de la soif du pouvoir, de la violence des puissants. Lady First est une caricature d'ivresse de pouvoir, totalement déconnectée de la réalité. Elle ignore, volontairement ou non, la révolte du peuple. Elle pense être en mesure de toujours tout diriger, sans se rendre compte de sa déchéance, ce qui la rend grotesque. L'attitude de sa "gazelle", sa conseillère transgenre hautement superficielle y participe.
Le personnage de la journaliste réunit les tensions entre deux aspects de sa profession : la manipulation médiatique et la résistance engagée.
Le seul doute que je peux avoir sur cette pièce est sa capacité à vivre dans le temps. Les références à Facebook, Twitter, Snapchat, etc... vont elles traverser le temps? J'ai comme un doute (cette remarque est aussi valable pour e-passeur). Mais cela en fait d'autant plus une pièce actuelle, ancrée dans notre réalité présente.
e-passeur.com : Dans une société totalement inégalitaire, les réfugiés sont la norme. e-passeur est l'homme le plus puissant, patron de la multinationale qui guide les réfugiés dans leurs périples, par le biais d'applications sur leur smartphone. Ce personnage cynique nous présente les histoires de Anaba, Hoa Mi et Zeynab, trois femmes aux parcours différents mais ayant eu recours aux mêmes services.
C'est une pièce courte, qui fait pleinement écho à la triste actualité. L'inégalité grandissante des richesses, l'expansion du nombre de réfugiés, le cynisme du monde économique, l'omniprésence de la technologie, la disparition des traditions et des différences, l'indifférence face aux destins tragiques des êtres humains.
Pour les deux pièces, des indications scéniques, des consignes, des suggestions de l'auteur, des conseils de mise en scène rendent cette lecture assez visuelles finalement (d'autant plus quand on connaît le théâtre du peuple de Bussang).
