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Critique de Cosaque


Jean-marie Chevret fidèle à ses préoccupations socioculturelles nous délivre-là une pièce à forte utilité sociale, grâce à la gestion des crises neurasthéniques dues à quelques blessures narcissiques qu'il propose.
Voilà trois femmes en pleine crise de la quarantaine qui se rebellent ou le pensent contre la dictature de la séduction et décident de vivre recluses dans un appartement dans le plus grand laisser-aller: alimentaire et vestimentaire. Un jeune homosexuel accompagne ce trio féminin en pleine régression adolescente. Il est en quelque sorte le confident de ces dames, il leur donne des tuyaux pour lever des mecs. Car contrairement à leurs déclarations anti-mecs (d'où les amazones) elles en ont besoin pour apaiser l'ardeur de leur désir. Toute l'affaire va se conclure par l'entrée en scène d'un autre jeune homme (le fils d'une amie commune au trio) affectivement blessé par une douloureuse histoire d'amour, si douloureuse qu'il a tenté de se supprimer; il rejoint donc la petite tribu pour soigner son coeur endolori. Ce qu'il n'avait pas saisit, c'est que ses échecs sentimentaux répétitifs étaient dus au fait qu'il s'était jusque à présent trompé de cible, eh oui ! Il était un homosexuel qui s'ignorait ! Révélation qui va illuminer tout le monde. Ainsi les femmes rompent avec une vie passée qui n'est plus la leur et s'engagent avec confiance sur de nouvelles voies.

Cette pièce n'a aucune valeur poétique, mais dans le genre théâtre thérapeutique, c'est plutôt mignon.
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